Manifestation du secteur non marchand à Bruxelles: les perturbations à prévoir

Le rendez-vous est fixé à 10h30 à la gare de Bruxelles-Nord. Les manifestants rejoindront la gare du Midi où sont attendus les discours des syndicalistes entre 12h30 et 13h00. Si vous êtes appelé à arpenter les rues du centre de la capitale ce mardi, armez-vous de patience avant de démarrer. La Zone de Police Bruxelles-Ixelles assure que des “embarras de circulation sont à prévoir”, avant de cibler les principales zones à éviter: le boulevard Albert II, Rogier, Pachéco, les environs de la gare Centrale, le boulevard M.Lemonnier et l’esplanade de l’Europe.

Ruée vers les transports en commun? Pas si vite. Le réseau la Stib sera également touché et plusieurs lignes de bus seront notamment perturbées: 14, 20, 29, 33, 46, 48, 52, 57, 58, 61, 63, 65, 66, 71, 73, 78, 88, 89 et le T-bus 81. Pour suivre l’information en temps réel, rendez-vous sur le site officiel de la société de transport bruxelloise.

Le personnel de la Stib ne devrait pas prendre part activement à la manifestation. Conséquence? Un impact concentré dans les secteurs traversés par le cortège.

Bruxelles-Propreté annonce que l’ensemble de ses services risque d’être perturbé. Pour les sacs bleus et blancs, les communes suivantes sont concernées: Anderlecht, Auderghem: quelques rues mitoyennes à Woluwe-Saint-Pierre, Berchem, Haren, Laeken (quelques rues mitoyennes à Jette), Etterbeek (rues mitoyennes aux deux Woluwe), Evere, Ganshoren, Jette, Koekelberg, Molenbeek, Saint-Gilles (quelques rues mitoyennes à Anderlecht), Schaerbeek (quelques rues mitoyennes à Woluwe-Saint-Lambert et Belliard), Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre.

Les habitants dont les sacs ne seraient pas collectés sont invités, dans la mesure du possible, à rentrer leurs sacs jusqu’à la prochaine collecte. Plusieurs recyparcs devraient également rester portes closes dans la capitale.

Le front commun exige des différents gouvernements un refinancement important de tous les secteurs du non marchand. Cela afin de permettre des conditions de travail satisfaisantes (contrats stables, horaires stables et connus à l’avance, effectifs suffisants, remplacement immédiat et systématique du personnel absent, mise en place de mesures concrètes pour diminuer la charge mentale et pour induire le bien-être et la sécurité au travail et conditions qui permettent de tenir jusqu’au bout de la carrière sans aucun préjudice physique ou moral).

Les syndicats demandent également une meilleure conciliation du travail et de la vie privée et des salaires corrects garantissant un pouvoir d’achat décent pour tous, y compris pour les jeunes travailleurs, en début de carrière.

Enfin, les organisations souhaitent, via leur entremise, la prise en compte des avis des travailleurs dans les prises de décisions politiques.

Le patron de Solidaris refuse de dévoiler son salaire et accuse Georges-Louis Bouchez de “poujadisme”

Combien gagnent les présidents de la CSC et de la FGTB? Voici le revenu déclaré en 2021