Modrikamen quitte le Parti Populaire et “peut-être même la Belgique”
Mise à jourLe président du Parti populaire, Mischaël Modrikamen, a annoncé vendredi son départ prochain de cette fonction et son renoncement à toute activité politique en Belgique, quelques jours après des élections qui ont privé sa formation de toute représentation parlementaire.
Au soir du 26 mai, le PP, classé à “la droite de la droite” voire à l’extrême droite, a perdu le seul élu qui lui restait.
Mischaël Modrikamen (53 ans) reconnaît être déçu par ce résultat. L’avocat d’affaires dénonce une nouvelle fois le peu d’espace médiatique dont il a pu bénéficier au sud du pays ainsi que la concurrence “stérile” à la droite du MR du fait de la coexistence du PP avec les Listes Destexhe et La Droite.
“Peut-être même que je quitterai la Belgique”
“J’ai pris la décision de renoncer à toute activité politique”, affirme M. Modrikamen dans un communiqué. Dans une interview donnée au groupe Sudpresse, Mischaël Modrikamen évoque toutefois la possibilité de faire de la politique autrement, avec le club populiste lancé par Steve Bannon, l’ancien conseiller de Donald Trump. “On verra bien, peut-être même que je quitterai la Belgique. Toutes les options sont ouvertes”, commente-t-il.
Celui qui s’était fait connaître en défendant les actionnaires minoritaires, notamment lors de l’affaire Fortis, examinera dans les semaines à venir, avec les autres responsables du PP, si le mouvement peut se poursuivre sous une autre forme, le cas échéant en s’unissant à d’autres formations politiques, “pour éviter la dispersion des voix à droite”.
Le PP dissous en septembre?
“Si les conditions d’un tel redéploiement ne devaient pas être réunies, le Parti Populaire sera alors dissous au plus tard pour la rentrée de septembre”, selon le communiqué du parti.
Une union avec d’autres partis peut paraître illusoire. Lors des dernières élections, le PP avait discrètement signé avec les Listes Destexhe une déclaration de groupement pour l’élection régionale bruxelloise, avant que les deux partenaires ne rompent avec fracas.
Des ruptures, le PP en a connu tout au long de son histoire, à commencer par celle d’avec l’économiste flamand Rudy Aernoudt, qui avait co-fondé le parti en 2009 aux côtés de M. Modrikamen dans une optique de droite décomplexée.
Trois élus en dix ans
Sur les trois élus qu’il a peiné à décrocher en dix ans, le PP avait rompu avec deux d’entre eux: Laurent Louis à la Chambre puis André-Pierre Puget au Parlement wallon.
Le parti s’est aussi radicalisé sur le thème migratoire, se revendiquant des idées du Hongrois Viktor Orban, de l’Italien Matteo Salvini ou de Donald Trump. Mais il ne bénéficiait par exemple pas du soutien de la Française Marine Le Pen, qui parie en Belgique sur le seul Vlaams Belang.
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