Olivier Vandecasteele: l’Union européenne appelée à réagir

Le Belge a été condamné en janvier dernier à une peine de prison de 40 ans ainsi qu’à 74 coups de fouet par les autorités iraniennes. Selon elles, il serait notamment coupable d’espionnage. Alors que la Belgique avait entamé des négociations avec l’Iran pour échanger Olivier Vandecasteele contre Assadollah Assadi, accusé d’avoir fomenté un attentat contre un groupe politique iranien en France, la Cour constitutionnelle belge a demandé une suspension du traité d’échange.

Depuis lors, la situation d’Olivier Vandecasteele semble dans l’impasse, avec des conditions de détention jugées inhumaines. Face à cette situation, plusieurs organismes humanitaires européens dont Acción contra el Hambre (Espagne) et Adra Germany (Allemagne) ont exhorté l’Union européenne (UE) à réagir .

“Eu égard au profil d’Olivier Vandecasteele, l’Union européenne a un rôle à jouer pour sortir de l’impasse de négociations bloquées. Elle se doit de s’engager et d’apporter son soutien actif à l’État belge pour permettre de sortir d’un statu quo qui devient gravement préjudiciable à l’état de santé de ce professionnel”.

Dans leur message, les différentes associations ont notamment insisté sur l’importance d’une intervention des instances européennes. “L’une des premières avancées auxquelles l’UE pourra contribuer sera d’obtenir la possibilité d’un contact avec une équipe médicale indépendante”, ont-elles expliqué, avant d’affirmer que le “bilan médical approfondi, dans un contexte de dégradation manifeste de son état de santé, et de sortie de grève de la faim, revêt une importance cruciale pour la sécurité d’Olivier Vandecasteele.”