“On exagère le côté anxiogène”: Étienne Davignon commente la gestion de la crise sanitaire
Le ministre d’État était l’invité des “Visiteurs du soir”, ce mardi sur LN24. Il a posé un regard critique sur la gestion “anxiogène” de la crise sanitaire en Belgique.
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Le comte Étienne Davignon est un homme d’affaires bien connu du paysage économique belge (Société générale, Fortis, Brussels Airlines...). Issu d’une famille noble de diplomates, fils d’ambassadeur et ancien chef de cabinet de Paul-Henri Spaak, il deviendra commissaire européen et vice-président de la Commission à une époque où l’UE s’appelait encore la CEE. Il a été nommé ministre d’État par Albert II en 2004.
À 88 ans, il commente encore régulièrement la politique belge. Il était l’invité de l’émission “Les Visiteurs du soir”, ce lundi sur LN24.
Spécialiste du droit, de l’économie et même de la philosophie, il a posé un regard critique sur la gestion de la crise sanitaire. S'il considère que les dirigeants font “ce qu'ils peuvent” face à une situation inédite, il regrette néanmoins une dérive “anxiogène”: “Il y a un côté anxiogène que l’on exagère (...) La contamination n’a jamais dépassé 1%, 1,5% de la population”, constate-t-il. “98% des gens” ont donc bien survécu à cette épidémie, insiste-t-il. “Alexander De Croo parle toujours des 11 millions (de Belges) mais on devrait aussi parler des 98% de ces 11 millions” qui ont réussi à “passer au travers”.
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