Pourquoi la manifestation pour Ibrahima a-t-elle été autorisée? “Il valait mieux encadrer”
Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a appelé, mercredi en fin de journée, sur Twitter, le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode à s'expliquer sur l'autorisation donnée pour la manifestation visant à dénoncer le décès du jeune Ibrahima dans les mains de la police, qui a réuni environ 500 personnes en pleine crise sanitaire. Emir Kir répond avoir agi sur les conseils de la police, qui préférait encadrer une manifestation que réagir à un rassemblement non autorisé.
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"L'avis de la police était positif moyennant le respect du protocole sanitaire", remarque le bourgmestre. "On sait très bien que face à une émotion d'une telle ampleur, autorisation ou pas autorisation, les gens allaient se rassembler et il valait mieux encadrer la manifestation. On peut aussi remercier le service d'ordre qui a été mis en place par la famille. (...) Selon l'avis de la police, il valait mieux autoriser avec un cadre que dire non, car ça aurait été pire que mieux".
La manifestation a rassemblé environ 500 personnes, selon l'estimation définitive de la police. Elles ont été pressées ensemble par le service d'ordre pour éviter que le groupe ne déborde sur la rue, la répartition étant inégale sur la place. Georges-Louis Bouchez a appelé le bourgmestre Emir Kir à s'expliquer en tweetant: "400 personnes (selon la première estimation donnée, NDLR) en pleine crise sanitaire, alors qu'on interdit les métiers de contact, et en plus pour s'en prendre à la police? Malheureusement prévisible et pourtant cette manifestation était autorisée".
En rapport aux heurts survenus en marge de la manifestation pour Ibrahima, Emir Kir a tenu à souligner "l'attitude digne et pacifique de tous ceux qui se sont rassemblés dans le calme en sa mémoire cet après-midi".
"Je condamne dans les termes les plus durs le comportement irresponsable de ceux qui ont profité de la fin de ce moment de recueillement pour créer des incidents avec les forces de l'ordre et se livrer à des dégradations sur le mobilier urbain", conclut le bourgmestre.
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