“Les vacances de Pâques correspondent au début de la crise l’an dernier, cela veut dire que des bons à valoir vont arriver à échéance. Si les gens ne peuvent pas les utiliser, nous devrons les rembourser. Cela représente près de 300 millions d’euros et le plan d’aide de l’État n’a pas encore été validé”, regrettait, vendredi dernier, Anne-Sophie Snyers, secrétaire générale de l’Union professionnelle des agences de voyages à l’issue du Comité de concertation. Un appel clair lancé au gouvernement à quelques semaines des prochains congés scolaires. 

Peut-on raisonnablement prévoir un voyage à l'étranger pour les vacances de printemps qui débuteront le samedi 3 avril prochain? Pour rappel, l'interdiction de voyages non essentiels court actuellement jusqu'au 1er avril. “Les vacances de Pâques, ce sera trop tôt", avance Yves Coppieters, interrogé par le nouveau média belge L-Post. 

L'épidémiologiste de l’ULB propose un “passeport à trois entrées”. “Soit on a fait le vaccin, soit on fait le test sérologique pour savoir si on a développé la Covid-19, soit on réalise le test PCR 48 h avant le départ en espérant qu’il soit négatif. On a alors trois possibilités de partir. Cela donne un espoir et des possibilités de bouger. Par contre, miser sur un passeport vaccinal pur et dur, cela ne pourra aider que les gens vaccinés.” 

Christie Morreale: “Il faut un reset de la campagne de vaccination”

Faut-il se faire vacciner si l’on a déjà contracté la Covid-19?