“Restez chez vous autant que possible pendant les vacances”, conseille Pieter De Crem

“Le taux de reproduction est passé au-dessus de 1 et cela nous inquiète tous. L’épidémie est de retour et je suis de tout cœur avec les stations surpeuplées de la côte belge, avec les lieux publics où trop de gens ne respectent pas les règles”, déclare De Crem à VTM Nieuws. “Nous sommes toujours dans cette crise, nous sommes toujours en plein dans l’épidémie. Respectez les règles, gardez vos distances. Même pendant les périodes de vacances, restez le plus possible à la maison ou dans une bulle de 15 personnes.”

Grâce aux panneaux d’information électroniques le long des autoroutes et au baromètre, qui indique l’affluence à la côte, les voyageurs se dirigeant vers la mer du Nord seront constamment informés sur le nombre de personnes qui se rendent à la côte. “Il serait bon de respecter les règles autant que possible. Si vous voyez qu’il y a vraiment trop de monde en route ou sur place, changez vos plans”, suggère M. De Crem.

Les bourgmestres ont également le pouvoir d’intervenir lorsque la foule est trop importante et que la distanciation sociale n’est plus possible. “D’autre part, si les gens ne respectent pas ces règles, nous devons dire, malheureusement, qu’il y aura les amendes. Et tout le monde, tout policier est autorisé à agir”, explique De Crem.

Le ministre souligne que nous sommes maintenant à un stade crucial. Il y a encore une chance pour que les mesures soient revues à la baisse. Il s’agit d’une responsabilité partagée, explique M. De Crem, qui appelle à la responsabilité de chacun. “Ce n’est pas toujours au gouvernement ou à la police d’intervenir. Il n’est ni souhaitable ni possible de placer tous les dix mètres un policier ou une policière qui dit aux gens ce qu’ils doivent faire.”

“Nous sommes à un carrefour et nous pourrons traverser la route ensemble et aller vers un retour à la normale. Mais si nous ne prenons pas cette responsabilité ensemble, nous nous retrouverons une fois de plus dans une situation terrible et nous devrons peut-être revenir aux mesures qui ont été prises précédemment”, déclare M. De Crem.