Rudi Vervoort mis sous “pression” par les experts: “Je reste traumatisé par le dernier CNS de septembre”

Flash-back. Le 23 septembre dernier à l’issue d’un Conseil national de sécurité, Rudi Vervoort annonce la suppression de l’obligation généralisée du port du masque à Bruxelles. “Il ne sera plus obligatoire en extérieur à partir du 1er octobre, sauf dans les lieux où les distances de sécurité d’un mètre cinquante entre les personnes ne peuvent être garanties”. Une marche arrière rapide, quelques semaines après l'obligation instaurée le 12 août. 

“Je reste traumatisé par le dernier Conseil national de sécurité de septembre (...) j’avais une pression de dingue venant des experts pour que l’on supprime l’obligation généralisée du port du masque”, confie Rudi Vervoort plus de cinq mois plus tard. “J’ai finalement accepté et deux jours plus tard, une réunion électronique en urgence a été convoquée et j’ai dû fermer les buvettes de sport, les cafés, etc. Une fois, mais pas deux.” Pour rappel, le port du masque généralisé dans la capitale était redevenu la norme le 26 octobre. 

Il assimile cet épisode à son “seul regret” dans la gestion de la crise sanitaire et l'avance en guise d'argument à l’heure d’expliquer son choix de conserver le couvre-feu à 22h pour le moment. “Je ne souhaite pas reproduire une erreur similaire.”

L'élargissement du couvre-feu bruxellois devrait être influencé par la perspective de réouverture de l’horeca. Le secteur, qui réclame une reprise le 1er avril, devra sans doute attendre un mois de plus. 

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