Sophie Wilmès réagit à une chronique de la RTBF, une “accusation totalement infondée de mensonge”

La conférence de presse tardive du Conseil national de sécurité vendredi soir est manifestement passée en travers de la gorge de Jérôme Colin, journaliste et animateur sur la RTBF. Ce mardi 28 avril dans sa chronique “L’injuste destin du Pangolin” sur La Première, il a dénoncé, sous forme d’une discussion imaginée entre un couple de téléspectateurs, les décisions prises par le CNS, comme le fait de rouvrir les magasins avant d’autoriser les réunions de famille. Plus globalement, Jérôme Colin a critiqué la communication des membres du CNS et particulièrement celle de Sophie Wilmès, qui “n’a même pas pris la peine de s’excuser pour avoir fait attendre onze millions de personnes”, souligne-t-il en pointant le “mépris” et le "mensonge” des décideurs politiques.

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Piquée au vif, la Première ministre a réagi publiquement aux accusations de Jérôme Colin son compte Facebook en interpellant directement le journaliste.

“Ce qui me pousse à réagir aujourd’hui – au-delà de plusieurs erreurs factuelles que nous pourrons évoquer ensemble – c’est l’accusation totalement infondée de mensonge que contient votre texte”, écrit d’emblée Sophie Wilmès. À l’heure où la Belgique traverse une des plus grandes crises de son histoire, que beaucoup se battent au quotidien et que les gens ont peur pour eux et pour leurs proches, votre accusation est bien trop grave pour que je n’y réagisse pas.”

“Croyez bien que nous travaillons sans relâche dans un contexte extrêmement difficile pour tous, a poursuivi la Première ministre. Nous ne sommes pas les seuls. Certains trouveront nos décisions injustes ou inadaptées, d’autres y verront des solutions à leurs problèmes (…) Il y aura encore, sans doute, des divergences d’opinion et des solutions imparfaites. Nous devrons sans cesse continuer à nous adapter. Mais des mensonges, il n’y en aura pas. Il ne peut pas y en avoir”, conclut la Première ministre.