Sur le piétonnier, “bus et pierre bleue ne font pas bon ménage”

Près de six ans après le début des travaux, le piétonnier du centre de Bruxelles n'est toujours pas terminé. Pis, Bruzz nous apprenait ce mardi que le carrefour entre le boulevard Anspach et la rue des Riches Claires a de nouveau été démoli. 

Interrogé par le média néerlandophone bruxellois, le cabinet du bourgmestre Philippe Close évoque une simple modification des routes. “Des modifications sont en cours sur les gouttières, ce qui oblige les pavés à être démantelés”, indique-t-on. 

Or, Beliris, le maître d’ouvrage fédéral pour Bruxelles, donne une autre explication. “Il y a eu des problèmes avec la surface de la route, peut-être en raison de la circulation intense à cet endroit, confie la porte-parole de Beliris Elien De Swaef à Bruzz. “Il a maintenant été décidé de remplacer la pierre bleue par du béton à cet endroit.”

“Les bus et la pierre bleue ne font pas bon ménage”, précise une source qui connait bien le dossier. De fait, des bus de la Stib traversent le piétonnier à cet endroit en provenance de la rue du Lombard. Et leur passage laisse, littéralement, des traces sur la pierre bleue, un matériau utilisé sur une bonne partie du piétonnier.  Le même problème a été constaté sur la chaussée d’Ixelles, dont certains carrefours devront être réaménagés pour les mêmes raisons. 

Problème, les bus empruntent également une autre partie de la zone piétonne en pierre bleue, entre la rue des Riches Claires et Fontainas. Dès lors, Beliris envisage de dévier leur circulation sur la rue du Midi. Beliris aimerait en effet conserver le revêtement en pierre bleue pour la lisibilité de la zone piétonne.

Plusieurs carrefours de la chaussée d’Ixelles fraîchement rénovée doivent déjà être refaits