Tricnot assume ses "conneries"
La cour d'assises du Hainaut a examiné jeudi matin le car-jacking commis le 11 mai 2014 par l'accusé Carl Tricnot, lequel explique qu'il a profité d'une bagarre entre automobilistes pour voler un véhicule. "Je ne sais pas ce qui m'a pris et je suis monté dans l'auto", dit-il. L'auto s'est immobilisée un peu plus loin après avoir embouti des voitures stationnées sur le bas-côté de la route. Carl Tricnot était sous l'influence de l'alcool au moment des faits, comme ses comparses. Il est accusé d'être l'auteur de vols avec violence ou menaces au préjudice de personnes âgées, un car-jacking, une fraude informatique et un meurtre commis pour faciliter le vol.
Le vol avec violence de la voiture s'est produit le 11 mai 2014 sur la rue de la Station à Fleurus. Le propriétaire de l'auto volée a été agressé par quatre hommes, après que l'un d'entre eux eut porté des coups sur sa nouvelle voiture. "Je suis sorti de mon véhicule pour constater les dégâts et quatre hommes se sont retrouvés devant moi. Ils m'ont porté des coups dans les côtes, dans le bas du dos et à l'épaule. Une dame criait d'arrêter", raconte le témoin dont le véhicule était bloqué dans la rue.
Kevin, qui accompagnait Tricnot se souvient que l'automobiliste est sorti de son auto et qu'il n'était pas content. "Il a pris des coups mais je ne sais pas de qui", dit celui qui décrit l'accusé comme "ni violent, ni méchant".
"Le whisky me rend joyeux"
Les autres témoins se sont aussi montrés très confus sur le déroulement de la scène qui a précédé le vol. Seul Joachim se souvient d'avoir mis un coup de pied dans la portière de l'auto et un coup de poing dans le pare-brise de l'auto de la victime. Il dit avoir porté un coup à l'automobiliste, qui est alors sorti de son auto, alors qu'il avait dit l'inverse dans son audition à la police. Il dit aussi que l'accusé a bien frappé l'automobiliste mais il ne se souvient plus si c'est l'accusé qui a lancé les hostilités. Ce que conteste Carl Tricnot: "je n'ai jamais frappé la victime, j'assume mes conneries, qu'ils assument leurs conneries". Pourtant, une jeune femme prétend l'inverse également.
Ils sont tous d'accord, par contre, sur le fait qu'ils étaient tous sous l'influence de l'alcool. Lors de son interpellation, Carl Tricnot devait avoir deux grammes d'alcool par litre de sang selon les policiers car il avait un taux de 1,33 grammes d'alcool par litre de sang à 4h22. L'accusé a raconté qu'il avait bu du whisky depuis la veille à midi mais que l'alcool le rend "joyeux et pas agressif". Si l'examen toxicologique confirme que l'accusé était sous influence de l'alcool, les policiers prétendent qu'aucun indice indiquait qu'il était sous influence de la drogue.
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