Un ado de 14 ans agressé par 15 jeunes à la gare de Roulers: “Cela fait mal en tant que parent de voir son fils se faire massacrer comme cela”
La police de la zone de Riho a ouvert une enquête suite à une bagarre survenue dimanche après-midi dans la cage d’escalier de la gare de Roulers. Des images de la rixe ont été partagées sur les réseaux sociaux. “Ça fait mal en tant que parent, de voir cela”, témoigne le père de la victime, interrogé par nos confrères de Het Laatste Nieuws.
Dimanche après-midi, aux alentours de 14 heures. Un adolescent âgé de 14 ans joue au football sur le terrain de sport situé sous les voies ferrées. Il est soudainement abordé par un groupe d’une quinzaine de jeunes. Ils veulent visiblement parler des difficultés qu’il rencontre avec un camarade de son école. Le groupe attire le garçon dans la cage d’escalier du bâtiment de la gare. Un choix qui ne doit rien au hasard. Cet endroit n’entre pas dans le champ de vision des caméras de surveillance.
La victime essuie de nombreux coups de poing et de pied. Finalement, il parvient à s’enfuir et à rentrer chez lui en courant. Il souffre de nombreux hématomes et contusions ressent des douleurs à la mâchoire, à la tête et au cou.
“Il avait peur de nous le dire”
Lors de son retour à la maison, l'adolescent n'évoque pas tout de suite l'agression. “Nous n’avons reçu les vidéos que plus tard dans la soirée par l’intermédiaire de connaissances qui avaient reconnu A.”, confie le père de la victime à Het Laatste Nieuws. “Ça fait mal en tant que parent, de voir son fils se faire massacrer comme ça. Il avait trop peur pour nous le dire. Les agresseurs ont notamment déclaré qu’ils n’avaient pas peur de nous ni de la police.”
Le père de famille a l’intention de déposer plainte auprès de la police. “Mais même sans plainte, nous allons enquêter”, assure Carl Vyncke de la zone de police de Riho. “Ce sont des coups et des blessures. Il n’est pas nécessaire de déposer une plainte pour pouvoir enquêter. Sur la base des images (NDLR: partagées sur les réseaux sociaux), une enquête sera de toute façon ouverte.”
Le père de la victime s’est rendu à l’école en possession des images. “La bagarre n’a pas eu lieu dans l’école, mais cela ne signifie pas que nous ne sommes pas préoccupés par le sort d’un de nos élèves”, commente Patrick Soenen, directeur du premier degré. “Je suis bouleversé, surtout parce que je n’ai rien remarqué au sein de l’établissement. Nous allons en discuter sérieusement au sein de l’équipe de direction car une telle violence ne peut être acceptée. L’élève ne doit pas avoir peur de retourner à l’école. Nous prendrons soin de lui et le guiderons. En attendant, j’ai pu rassurer quelque peu le père. Nous pourrons bientôt accueillir à nouveau l’élève dans notre école, j’en suis convaincu.”
Sécurité assurée?
“L’école peut-elle encore garantir la sécurité de mon fils?”, interroge le papa. “Dès qu’il sortira de l’école, elle ne pourra plus le faire. Je ne crois pas que tout soit derrière nous. Les ennuis ont commencé à l’école, verbalement, avec notamment des insultes racistes. A. a laissé faire parce qu’il voulait éviter les problèmes. J’ai peur que nous devions envisager de changer d’école. C’est dommage, car A. a obtenu d’assez bons résultats. On verra. Les prochains jours, il restera à la maison. Ce n’est qu’après avoir consulté un psychologue que nous prendrons une décision concernant l’avenir. C’est terrible qu’une telle chose soit possible à Roulers, à quelques dizaines de mètres seulement d’un poste de police.”
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