Un funérarium leuzois refusait de rendre un corps à sa famille

La famille de Victor Brasseur, un habitant de Leuze décédé et dont le corps avait été confié à une entreprise funéraire de la région, a finalement obtenu que la dépouille soit transférée vers un autre funérarium après un litige très glauque, relate l'Avenir.

2.400 euros d'abord
Les pompes funèbres Cobaux, qui avaient pris le défunt en charge à sa mort, réclamaient à la famille des frais qu'elle jugeait exorbitants et pas adaptés à ses souhaits. Les Brasseur avaient en effet demandé, suite à plusieurs différends avec le funérarium, à ce qu'une autre entreprise s'occupe de leur défunt et que sa dépouille soit transférée dans les locaux des pompes Picron.

Un droit que les pompes funèbres Cobaux étaient tenues de respecter, mais auquel elles ont assorti la condition que leur soit versée la somme de 2.400 euros. "Il faut que les démarches entreprises et le travail effectué par les pompes funèbres soient rémunérés", justifient les pompes Cobaux dans L'Avenir.

Accord
Selon eux, les frais couvraient le minimum requis par leurs services, à savoir tout le volet adminsitratif, la prise en charge du corps et le cercueil en chêne massif choisi avec la famille et d'une valeur de 1.600 euros. La famille refusant d'honorer sur le champ cette lourde addition, le funérarium interdisait le transfert du corps.

Suite à un litige enflammé, la dépouille de Victor Brasseur a finalement pu être acheminée vers la société Picron. Les pompes Cobaux ont déduit les frais de cercueil de la facture et attendent désormais que celle-ci leur soit réglée dans les plus brefs délais. "Notre réputation est en jeu, nous n'avons commis aucune faute", se défend l'entreprise outrée de la mauvaise publicité que lui fait la famille. Le défunt, qui n'avait lui non plus commis aucune faute, repose désormais en paix.

(acx)