Un mois après, où en sont les communes principalement touchées par les inondations en Wallonie?

Au moins 50 maisons devront être démolies ici. De ce qui est encore debout, dans le centre, les résidents se voient parfois encore refuser l’accès. Et il n’est pas certain que des centaines d’autres maisons soient encore habitables.

Ici, dans la province de Liège, au moins la moitié de la population a été touchée, et pas seulement au bord de l’eau. Des objets ménagers cassés sont encore traînés dans les cours et les arrière-cours et laissés à l’abandon, comme dans ce quartier. Le problème dans toutes les communes concernées est que presque tout le monde n’a pas d’assurance habitation. Même des épaves de voitures n’ont toujours pas été remorquées.

Également dans la province de Liège. Les eaux de la Vesdre se sont montrées tout aussi déchaînées qu’à Trooz: des épaves de voitures gisent encore dans les endroits les plus inaccessibles, entre les débris et les maisons endommagées. Apparemment, les priorités sont ailleurs en ce moment.

Une image colorée: un chapiteau de cirque y est actuellement dressé, descendu après la catastrophe dans l’espoir d’offrir un peu de divertissement aux habitants et aux touristes, dont on espère qu’ils ne resteront pas à l’écart. La ville a été moins durement touchée, mais dans des endroits cruciaux. En haut à gauche de la photo, l’ancien établissement des Bains, construit en 1868 par l’architecte Leon Sluys, est fortement endommagé. 

Dans la province de Namur, une semaine après la première catastrophe, de nouvelles inondations sont intervenues, venant des collines et non de la Meuse. Il n’y a pas eu de victimes, mais ce sont surtout les infrastructures qui ont été touchées. Les eaux tumultueuses ont endommagé, entre autres, cette ligne de chemin de fer. Selon Infrabel, 25 lignes dans toute la Wallonie sont hors service. Un mois après l’événement, les trajets en train prennent encore jusqu’à plusieurs heures de plus que la normale en raison des nombreuses déviations.

Ce tas d’ordures ramassé dans une zone industrielle près de la ville de Liège ne cesse de grossir. Des albums photos aux matelas, en passant par les débris et les articles ménagers: plus de 100.000 tonnes de déchets noyés ont déjà été collectées et 6.000 à 7.000 tonnes sont encore ajoutées chaque jour. Pour ceux qui vivent près de la décharge temporaire, l’odeur est insupportable.