“Une erreur de communication” à l’origine du chaos à Zaventem dimanche
De longues files d’attente se sont formées dimanche soir, entre 19 et 20h, à l’aéroport de Bruxelles-National. Il s’agissait de voyageurs sur le retour, qui devaient se soumettre au contrôle de leur Passenger Locator Form (PLF) par la police. Brussels Airport parle d’une “erreur de communication” avec la police fédérale, selon Het Laatst Nieuws.
Partager par e-mail
Les images de la foule massée dans le terminal de l’aéroport de Zaventem avaient créé pas mal de remous sur les réseaux sociaux. De nombreux voyageurs y avaient également exprimé leur mécontentement.
Que s’est-il passé au juste et comment en est-on arrivé là? La police fédérale devait vérifier si les 15.000 voyageurs de retour de vacances avaient bien rempli le “Formulaire de Localisation du Passager” (FLP), obligatoire pour tous les Belges qui reviennent d’un séjour à l’étranger. Au début, cela n’a pas posé de problèmes particuliers étant donné que les contrôles étaient avant tout sporadiques. Jusqu’à ce que les agents décident tout à coup d’installer quelques tables dans le terminal pour contrôler tous les voyageurs.
“Comme tous les voyageurs devaient présenter, un par un, leur Formulaire de Localisation du Passager (FLP), une foule s’est rapidement créée”, explique Nathalie Pierard, porte-parole de l’aéroport de Bruxelles-National.
“De plus, ces contrôles approfondis ont été effectués à un moment où il y avait justement un pic de plusieurs arrivées. Un certain nombre de ces avions étaient d’ailleurs bien remplis. Par exemple, le vol en provenance de Lanzarote comptait 296 passagers, celui de Malaga 160 et un autre d’Alicante 156. Si tous les voyageurs font l’objet de contrôles, les files s’allongent très rapidement”.
“Problème de communication”
Brussels Airport évoque un “problème de communication” avec la police fédérale et promet d’y remédier à l’avenir. Dorénavant, les agents seront informés en cas d’arrivée de plusieurs avions, afin qu’ils puissent anticiper et éviter un tel chaos. Et l’aéroport de Bruxelles-National espère également être informé quand la police effectuera des contrôles approfondis, afin que du personnel supplémentaire puisse être mobilisé si nécessaire.
Pour rappel, les voyageurs revenant d’une zone rouge ne doivent pas seulement remplir le FLP mais également se soumettre à un test de dépistage et se mettre en quarantaine.
LIRE AUSSI: Longues files d’attente dimanche soir à Brussels Airport, “le seul endroit où vous risquez d’être infecté”
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Une formation de “désobéissance civile” organisée par le Gracq fait polémique
L’ASBL Gracq représente et défend les cyclistes en Belgique francophone. Elle est subventionnée par la Région bruxelloise. Elle est aujourd'hui au centre d’une polémique au parlement bruxellois. -
Une semaine à distance pour le secondaire en Flandre avant les vacances, quid en FWB?
Il y aura une semaine d’enseignement à distance, à partir du 8 février pour tous les élèves de l’enseignement secondaire en Flandre, a-t-on décidé mercredi soir lors d’une concertation entre partenaires de l’enseignement en Flandre. Pour les élèves de 5e et 6e primaires, le port du masque sera obligatoire si la classe est concernée par une contamination ou une quarantaine. Le Comité de concertation examinera ces propositions vendredi. -
Une vingtaine d'extrémistes de droite potentiellement violents chez nous: “Leur nombre augmente”
"En janvier 2021, la base de données commune contient 28 individus extrémistes de droite considérés comme des propagandistes de haine et 21 individus considérés comme des extrémistes potentiellement violents (...) Ces chiffres sont en augmentation constante", selon le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), dans une réponse à une question parlementaire citée dans La Dernière Heure jeudi. -
Bruxelles L’Hôtel Solvay, joyau architectural de Victor Horta, devient un musée
L’Hôtel Solvay, un joyau architectural caché situé sur l’avenue Louise à Bruxelles, sera dorénavant ouvert au public comme musée grâce à une collaboration avec la Région bruxelloise. -
L’homme aux Jonagold désespéré: “Même mes enfants me traitent de fou maintenant!”
Vous l’avez lu sur 7sur7 ici, l’homme qui a fait un scandale dans un supermarché Aldi car le rayon de Jonagold était vide a porté plainte pour violation de la vie privée. L’homme estime que les vidéos de sa tirade, devenue virale, entachent son image et déplore désormais dans Het Nieuwsblad l’impact de l’incident sur sa vie privée. Une grande partie de ses proches se sont en effet totalement détournés de lui en voyant ses propos et de son attitude.
-
Quatre ans avec sursis pour Stéphane Bleus, surnommé le “Madoff belge”
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné jeudi matin Stéphane Bleus à une peine de quatre ans de prison avec sursis pour une vaste escroquerie. Surnommé le "Madoff belge", il avait mis en place une "pyramide de Ponzi". Il avait convaincu, dès 2004, de nombreuses personnes rencontrées dans des milieux catholiques, artistiques et aristocratiques belges, d'investir leurs économies via ses sociétés. Or, aucune somme n'était en réalité investie. -
mise à jour Le nombre de patients aux soins intensifs au plus bas depuis le 15 octobre, moins de 2000 nouveaux cas par jour
Mercredi, le nombre de malades aux soins intensifs était au plus bas depuis le 15 octobre, ressort-il du dernier bulletin épidémiologique publié jeudi par Sciensano. -
Une société de Charleroi est vendue pour le deuxième plus gros montant de l’histoire de la biotechnologie wallonne
Henogen est la première spin-off de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) à Charleroi. Elle a vu le jour sur le Biopark de Gosselies (Charleroi) en 1999 à une époque où le pôle d’excellence carolo en biotechnologies dédié à l’innovation et au développement économique dans le domaine des sciences de la vie n’en était qu’à ses balbutiements. Désormais, Henogen appartient à une multinationale américaine.