Une foule de passagers massée à l’aéroport de Charleroi: “Ce sont des familles”, tempère le CEO
Mise à jourDes photos de l’aéroport de Charleroi qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux font grincer des dents. On y voit plusieurs dizaines de passagers massés dans le terminal de l’aéroport Brussels South, au mépris des règles sanitaires.
Partager par e-mail
“Je peux ouvrir une annexe de mon bar à Charleroi Airport ou bien vous avez un bon argument pour m’en dissuader?”, s’indigne un internaute, perplexe, sur Twitter.
“La distanciation était respectée”
Selon le CEO de Brussels South Charleroi Airport, Philippe Verdonck, les images datent effectivement du week-end dernier. Interrogé par HLN, il tempère et évoque une photo prise à un moment T. “Les groupes que vous voyez ensemble, ce sont des familles. Et de plus, la distanciation sociale d’un mètre et demi est respectée. Nous avons du personnel qui fait des rondes dans le terminal et s’assure que les gens respectent à la fois la distanciation sociale et le port du masque. Certaines personnes osent encore le porter sous le nez. Et nous contrôlons la température de chaque passager, et chacun doit disposer d'un test négatif au coronavirus”, précise-t-il.
N’y avait-il cependant pas moyen de mieux préparer le “rush” des vacances de Noël, somme toute prévisible, et de faire attendre les gens à l’extérieur plutôt qu’à l'intérieur?“Il y avait déjà des passagers qui attendaient dehors. Et il pleuvait. Et il y avait des passagers dans les autres allées de l’aéroport, ce qui n’est pas visible sur ces images. On ne peut pas dire que les gens étaient collés les uns aux autres non plus. Je l’admets, les files étaient plus longues que ce que l’on voit sur les photos. Mais tout s’est déroulé en tout temps en toute sécurité et sous contrôle”.
“Aux gens de prendre leurs responsabilités”
De combien de voyageurs parle-t-on au total? Le CEO ne sait le dire avec précision: “Je n’ai pas les chiffres exacts, mais on doit être à 42% des chiffres de l’an dernier à la même époque (lorsqu’il n’était pas encore question de pandémie, N.D.L.R.)
Même son de cloche du côté de Laurent Blanchart, directeur marketing, digital et de la communication de l’aéroport de Charleroi, qui rappelle les efforts faits par l’aéroport. Il confirme dans Het Nieuwsblad que le week-end dernier, il y a eu trois fois plus de voyageurs que lors du mois de novembre. Vendredi, samedi et dimanche, 16.000 personnes ont décollé de l’aéroport de Charleroi vers des destinations ensoleillées. L’année précédente, ce chiffre avoisinait les 37.000.
Même si cet afflux était prévu, les mesures de précaution n’ont pas été respectées.
“Cependant, nous suivons bien les règles. Les masques sont obligatoires, la distance entre les bulles doit être maintenue et la police aéronautique surveille la situation, même si elle ne peut pas tout voir. Les gens doivent assumer leurs responsabilités”, réagit Laurent Blanchart.
Pour rappel, le Premier ministre Alexander De Croo a fortement déconseillé les voyages à l’étranger. “Dans beaucoup de pays, la situation est pire que chez nous”, a-t-il indiqué vendredi lors de la conférence de presse du Comité de concertation.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Anvers appelle 6.500 de ses habitants à se faire dépister
Après un nombre croissant d'infections, la ville d'Anvers appelle jeudi 6.500 habitants de deux quartiers à se faire tester dans les prochains jours. Un courrier leur a été envoyé en ce sens. Le test est gratuit. -
L’horreur à Lasne: une dame renversée par une voiture et traînée sur plusieurs dizaines de mètres
Une piétonne a été renversée par une voiture et traînée sur plusieurs dizaines de mètres, mardi matin à Lasne, a-t-on appris mercredi auprès du parquet du Brabant wallon. Son pronostic vital est engagé. -
Qui a vu Roua, 16 ans, disparue à Laeken?
Le lundi 11 janvier 2021 à 16h40, Roua HARIRI, une jeune fille âgée de 16 ans, a quitté son domicile situé avenue Houba de Strooper à Laeken. Depuis, elle ne s’est plus manifestée, indique la police fédérale qui lance un avis de recherche. -
Une société de Charleroi est vendue pour le deuxième plus gros montant de l’histoire de la biotechnologie wallonne
Henogen est la première spin-off de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) à Charleroi. Elle a vu le jour sur le Biopark de Gosselies (Charleroi) en 1999 à une époque où le pôle d’excellence carolo en biotechnologies dédié à l’innovation et au développement économique dans le domaine des sciences de la vie n’en était qu’à ses balbutiements. Désormais, Henogen appartient à une multinationale américaine. -
Un piéton dans un état critique après avoir été fauché par un automobiliste sur la route du Condroz
Un piéton a été renversé jeudi matin aux alentours de 6h30, alors qu'il traversait sur un passage pour piéton la route du Condroz à Liège, a indiqué la police liégeoise. La victime, dans un état critique lorsqu'elle a été prise en charge par les secours, a été transportée vers un hôpital de la région.
-
Wezembeek-Oppem Il tente d’agresser sexuellement une femme qui se promenait avec son bébé
Le mercredi 10 juin 2020 vers 17h30, une jeune femme qui se promenait avec son bébé, a fait l’objet d’une tentative d’agression sexuelle par un homme à Wezembeek-Oppem, indique la police fédérale qui lance un avis de recherche à la demande du parquet de Hal-Vilvorde. -
Pas d'adaptation à ce stade de la période scolaire autour du Carnaval
Sauf dégradation de la situation sanitaire dans les semaines à venir, la période scolaire autour de Carnaval ne sera pas réaménagée, a annoncé jeudi la ministre de l'Éducation, Caroline Désir (PS) à l'issue d'une réunion avec les experts sanitaires et les acteurs scolaires. Le nombre de cas signalés dans les écoles francophones est en forte hausse, a également rapporté l’ONE ce jeudi. -
Une formation de “désobéissance civile” organisée par le Gracq fait polémique
L’ASBL Gracq représente et défend les cyclistes en Belgique francophone. Elle est subventionnée par la Région bruxelloise. Elle est aujourd'hui au centre d’une polémique au parlement bruxellois.