Une nouvelle manifestation contre les mesures sanitaires devrait avoir lieu le 9 janvier

Sarah Melis l’a annoncé au quotidien flamand Het Nieuwsblad et précisé que l’initiative devait encore recevoir l’approbation de la Ville de Bruxelles et de la police locale. Jeudi soir, elle avait annoncé sur Facebook ce nouvel évènement avant de supprimer son post, trop prématuré: “Nous voulons faire quelque chose d’unique et créatif parce que beaucoup d’autres organisations font désormais leurs propres marches”, a expliqué le co-organisateur Ezra Armakye à l’agence Belga. “Bien sûr, nous ne voulons pas devenir banals, mais juste donner un meilleur signal”, a-t-il ajouté. 

La jeune fille, âgée de 21 ans, n’est autre que la co-organisatrice du rassemblement du 21 novembre dernier à Bruxelles. Une manifestation qui avait largement viré à l’émeute et été le théâtre de nombreux affrontements et incidents. Ezra Armakye tire un bilan pourtant positif. “C’était certainement un succès (...) Sur les 74.000 manifestants que nous avons recensés, pas plus de 40 étaient impliqués dans les émeutes. C’est dommage que les médias ne se concentrent que sur ça. Nous avons pu monter un large réseau ce jour-là et donner du courage aux gens”, commente-t-il.

Si “Ensemble pour la liberté” prétend être un mouvement apolitique, les organisateurs seraient proches de mouvements d’extrême droite. Ainsi Sarah Melis avait notamment été critiquée pour ses liens avec le Groupe Feniks ainsi que Schild & Vrienden cher au député du Vlaams Belang, Dries Van Langenhove. Malgré les accusations et le pull à l’effigie du premier cité qu’elle portait lors de la manifestation du 21 novembre, Sarah Melis a réaffirmé qu’elle n’était pas membre du collectif. 

“C’était une invention des médias traditionnels”, réagit Ezra Armakye. “Il y avait des gens associés à l’extrême droite... mais aussi à l’extrême gauche. Ça ne change rien pour nous, car nous nous battons ensemble pour la liberté”. Le co-organisateur a malgré tout confirmé que Dries Van Langenhove avait conseillé Sarah Melis sur sa communication médiatique à l’issue de la manifestation. 

Cette manifestation du 9 janvier n’a rien à voir avec l’action francophone contre les mesures sanitaires prévue ce dimanche 5 décembre à Bruxelles mais qui n’a, elle non plus, pas encore été autorisée.