"Une perte de 2.700 emplois à la SNCB"

"Nous savons parfaitement quel va être le résultat de cette étude qui compare la productivité des travailleurs de la SNCB à celle des travailleurs d'autres pays", explique Jean-Pierre Goossens. "Ce sera la même chose qu'en 2003, lorsqu'une étude similaire avait été menée, et dont les conclusions avaient été qu'il fallait réduire le nombre de travailleurs à 32.000 pour obtenir une société ferroviaire plus efficace. Cela fait 2.700 emplois de moins qu'aujourd'hui", ajoute-t-il.

Le syndicat s'attend à ce que les ateliers de la SNCB soient touchés en premier lieu, de sorte que les constructeurs de trains en assurent également l'entretien eux-mêmes. Mais la réduction de personnel peut également se faire via les départs naturels. Cette année, quelque 3.000 travailleurs seront pensionnés. Mais, dans le même temps, un millier de personnes devraient également être embauchées.