Valérie De Bue revient sur le licenciement de son chef de cabinet: “Je n’ai jamais été informée de faits de harcèlement”

“J’ai effectivement mis fin à la collaboration pour rupture de confiance avec mon chef de cabinet”, confirme Valérie De Bue, qui a appris par voie de presse, quelques jours après, qu’une plainte pour des faits de harcèlement présumés avait été déposée.

“Je n’ai jamais eu écho d’un quelconque fait de harcèlement au sein de mon cabinet”, tient-elle toutefois à clarifier. “Je n’étais pas au courant d’un dépôt de plainte. La justice va devoir faire son travail. Je rappelle tout de même qu’il existe la présomption d’innocence. Depuis le début de mon engagement politique, j’ai toujours été pour le droit des femmes en politique. En cas de harcèlement, les victimes ne doivent jamais hésiter à prendre la parole sans peur et sans tabou”, prolonge-t-elle.

L’ex-assistante, licenciée en début de législature, affirme pourtant en avoir informé la ministre à l’époque. “Il y a eu effectivement des échanges de SMS. Mais, à ce stade, ce n’était pas des faits de harcèlement (...) Je n’ai jamais été informée de quelconques faits de harcèlement au sein de mon cabinet”, tient encore à préciser la ministre MR, qui déplore par ailleurs la “récupération politique” de cette affaire au sein de son propre parti.

En effet, deux députées libérales, Diana Nikolic et Christine Mauel, avaient sommé la ministre de “s’expliquer et de prendre ses responsabilités”. “Ce n’est pas tolérable pour moi et mes collaborateurs qui veulent aller de l’avant”, conclut Valérie e Bue.