Vandenbroucke justifie la non-gratuité des autotests: “Ce n’est tout simplement pas possible”
Alors que la Belgique est frappée de plein fouet par la vague Omicron, avec plusieurs dizaines de milliers de cas positifs détectés chaque jour, les autorités ont fortement recommandé de se faire tester régulièrement. Notamment les enfants, à quelques jours de la rentrée. Si le prix d’un autotest n'est pas exorbitant, il n'est pas gratuit non plus. Frank Vandenbroucke a donné les raisons de cette non-gratuité hier en conférence de presse post-Codeco.
Les Belges se sont fait tester eux-mêmes en masse lors des fêtes de fin d'année. Et ils devraient continuer à le faire, alors que le contagieux variant Omicron déferle littéralement sur le pays.
D’ailleurs, alors que les élèves rentreront comme prévu à l'école ce lundi, les autorités recommandent aux parents de faire passer un autotest à leurs enfants au moins une fois par semaine. Une précaution qui peut coûter cher, surtout pour les familles nombreuses. Le prix d’un autotest varie entre 3,5 euros et 8 euros le kit. Et ils ne sont pas remboursés.
Question pratique
“J’aimerais bien que cela soit gratuit”, a répondu le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke lors de la conférence de presse à l’issue du Codeco. “L’autorité fédérale est l’autorité la plus pauvre de toutes les autorités de ce pays.” Toutefois, selon lui, ce n'est pas tant un problème d’argent, mais plutôt pratique. “On les met à disposition en masse dans les supermarchés. On les achète à partir de 3,5 euros. On ne peut pas faire un système de remboursement dans les supermarchés comme cela existe chez les pharmaciens. Cela demanderait un an ou deux de travail et de préparations administratives. Ce n’est tout simplement pas possible”, a souligné le socialiste flamand.
Frank Vandenbroucke a néanmoins rappelé que les personnes aux faibles revenus ont droit à quatre autotests par personne et par foyer toutes les deux semaines. Pour la somme modique d’un euro par autotest.
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