Le coach de foot qu'on n'attendait pas
Voilà un film qui s'inscrit malgré lui dans l'actualité. "Les petits princes", dont la sortie est prévue mercredi, raconte l'histoire de JB, dont le rêve de devenir footballeur professionnel risque de ne pas se réaliser à cause d'une anomalie cardiaque. Pour pouvoir continuer à taper dans le ballon, il va cacher sa maladie à ses proches au péril de sa vie. Une histoire qui fait écho au terrible drame de Trois-Ponts.
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A l'écran, les coachs des jeunes espoirs du ballon rond s'appellent Reda Kated, vu dans "Un Prophète" de Jacques Audiard et dans "Zero Dark Thirty" de Kathryn Bigelow, et Eddy Mitchell, qu'on ne présente plus. Nous les avons rencontrés tous les deux à Paris la semaine passée. Eddy Mitchell nous a parlé du film, bien entendu, de son nouvel album à venir, de son ami Johnny Hallyday. Compte-rendu de cette rencontre passionnante avec une légende du rock français.
Vous jouez un entraîneur de foot dans "Les petits princes". Un sport dont vous êtes fan?
Non, c'est un hasard. Je suis un spectateur de foot lambda. S'il y a un match important avec des stars, je le regarde à la télé, sinon, je n'y connais rien. Ce qui me plaisait dans l'idée de jouer un entraîneur de foot c'est qu'à chaque fois qu'il sait que la caméra est braquée sur lui, il joue. Les entraîneurs sont des acteurs. Normalement, ils ont les bras croisés au bord du terrain et ils ne bougent pas mais dès qu'ils savent qu'ils sont filmés, ils se mettent à faire des grands gestes. Dans le film, je joue un ringard, un vieux qui joue un de ces derniers coups et qui va s'occuper de jeunes qui vont l'étonner.
Dans cette équipe, il y a des jeunes issus de tous les horizons, de tous les milieux sociaux...
Ce que j'aime dans ce film c'est l'idée en filigrane, elle n'est pas absolument pas appuyée, que ces jeunes, qui sont issus de banlieue, de familles différentes, n'ont qu'une passion: le foot. Ils ne pensent pas du tout à piquer le sac des petites vieilles, à se camer, à dealer. Non, leur truc, c'est Zidane. Dans les banlieues, il y a aussi des jeunes qui ont envie de sortir de là.
JB risque sa vie à chaque entraînement, à chaque match de foot. Vous seriez prêt à risquer votre peau pour votre passion?
Je n'ai jamais rien dû risquer, moi. Tout arrive tout seul. Je comprends la décision de ce gamin mais pour moi, tout tombe tout rôti, alors...
Vous vous sentez une âme de mentor, à l'image de votre personnage dans le film?
Non, du tout.
Il paraît que vous avez refusé de porter un bonnet pour jouer cet entraîneur...
Oui. Ca ne m'allait pas du tout. J'avais l'air d'un schtroumpf.
Vous avez fait vos adieux à la scène en 2011 et en plus Des Petits Princes, deux films dans lesquels vous jouez sortiront en salle. Vous pensez que le cinéma va supplanter la musique dans les années à venir?
Je n'en sais rien. Je reste des deux côtés, je suis en studio en ce moment, je termine un album. Mais je n'ai toujours pas l'intention de remonter sur scène.
Que pouvez-vous nous dire sur ce nouvel album?
L'album s'appelle Héros parce que les musiciens qui travaillent avec moi sont des héros de la soul music et de la country.
Vous enregistrez cet album à Paris. C'est différent de certains enregistrements d'albums que vous avez faits à Los Angeles?
Oui, parce que quand je suis ici, je fais toujours autre chose. Je me laisse distraire. Si un copain m'appelle pour me dire qu'il va passer ou qu'un nouveau restaurant vient d'ouvrir, j'y vais.
Ou bien on vous invite à monter sur la scène de Bercy pour les 70 ans de votre ami Johnny...
Voilà. C'était bien, ça. Je sortais du studio, on n'avait rien répété, je suis monté sur scène directement.
Vous tournez le film "Salaud, on t'aime" de Claude Lelouch avec Johnny Hallyday. Décidément, vous ne vous quittez plus. Quel regard portez-vous sur cette amitié qui dure depuis si longtemps?
On ne la regarde pas, pour nous, c'est normal. J'étais à Los Angeles, où il vit une majorité de l'année, le soir on se préparait à dîner. Comme tout le monde. Le film de Lelouch, on a commencé le tournage en janvier et on le termine bientôt. D'ailleurs, c'est pour ça qu'il faut que je rende mes devoirs pour fin juin parce qu'en juillet, je suis en tournage.
Y a-t-il un rôle au cinéma que vous attendez?
Non, si ça vient, ça vient, si pas, tant pis. Pour le moment, ça vient. Vous savez, je ne me suis jamais projeté à plus de six mois. Je ne cours après rien. Quand je fais de la publicité, c'est que j'ai besoin d'argent. Là, ça fait un moment que je n'en ai pas fait, c'est que tout va bien.
Vous aimez vous voir à l'écran?
Non, je déteste. Je n'ai été que deux fois aux rushes dans ma vie. J'y suis allé à Coup de torchon et je me disais: ce n'est pas possible, il faut qu'on retourne la scène, j'étais prêt à payer pour retourner la scène. J'ai vomi. Là, j'ai demandé à aller aux rushes avec Lelouche, parce que le texte change tout le temps, je voulais voir où j'allais.
Dans le film "Le grand départ", vous jouez un homme atteint d'une maladie dégénérescente. Un rôle qu'il faut oser jouer, quand même.
C'est une approche de la maladie d'une façon agréable. Ce père, qui est horrible, pas gentil du tout, qui n'admet pas que l'un de ses fils soit homosexuel, tombe malade. Tout à coup, il oublie tout ça et il devient très gentil. Du coup on se demande s'il faut vraiment le soigner...
La maladie vous fait peur?
Bien sûr, j'ai arrêté de fumer il y a cinq minutes (Il dit cette phrase dans un sourire, en écrasant une des nombreuses cigarettes fumées pendant l'interview.) Non sérieusement, je devrais arrêter, j'ai été faire de l'hypnose hier pour essayer d'arrêter.
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