Pourquoi vous allez adorer Robert Pattinson dans la peau de “Batman”
CritiqueDix ans après l’inoubliable trilogie “Dark Knight “de Christopher Nolan, Batman est de retour, incarné par le brillant Robert Pattinson. Particulièrement attendu par les fans, ce film de Matt Reeves, plus sombre encore que les précédents, est une réussite tant que sur l’esthétisme graphique que sur le jeu d’acteurs. Seule ombre au tableau: un scénario trop pauvre que pour nous faire oublier la durée du film, à savoir presque 3 heures. Nous avons vu “The Batman” au cinéma, voici ce que nous en avons pensé.
En décidant de s’attaquer à l’iconique Batman, le réalisateur Matt Reeves prenait un très gros risque. Dans les salles de cinéma, avec le célèbre justicier de Gotham, soit ça passe, soit ça casse. Et ressusciter la saga dix ans après la trilogie “Dark Knight “de Christopher Nolan, dont le succès fut mondial et intergénérationnel, c’était même un double pari. Mais Matt Reeves a été clair dès le départ, il n’avait aucunement l’intention de faire “comme” ou "mieux que”. Le réalisateur voulait surtout “signer un film Batman différent de ceux qui l’ont précédé, avec des enjeux émotionnels inédits”. Et après avoir visionné le film, qui sort ce mercredi 2 mars dans les salles, on peut affirmer qu’il a donné une toute nouvelle dimension - plus sombre, plus psychologique, plus névrosée - au personnage et à l'univers de Batman.
Dans ce film, on découvre un Batman (Robert Pattinson) en exercice depuis deux ans seulement. Imprégné d’une soif de vengeance - notamment suite au meurtre de ses parents - il insuffle la peur chez les criminels au cœur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance - Alfred Pennyworth (Andy Serkis) et le lieutenant James Gordon (Jeffrey Wright) - parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire va être confronté à un sadique (Paul Dano) qui s’en prend à l’élite de la ville. En forgeant de nouvelles relations et en assemblant les indices récoltés à coups de bagarres violentes, l’homme chauve-souris va tenter de rétablir l’ordre à Gotham City. Mais dans cette lutte pour la justice, il sera confronté à ses démons intérieurs et à ses propres faiblesses. Le tout dans un monde où les côtés les plus obscurs de chacun sont exposés au grand jour.
Univers oppressant
Dès les premières minutes, on est plongé dans un Gotham noir, terrifiant où la pluie ne semble jamais s’arrêter de tomber. Le décor est planté. L’univers de “The Batman” est obscur. Fini la légèreté, l’humour, le Bruce Wayne playboy, ici, Batman n’est que vengeance, son passé est lourd et son monde est grave. Matt Reeves nous étouffe dès le début avec une direction artistique d'une noirceur impeccable et une bande-son oppressante, dont le titre “Something In The Way” de Nirvana. Les scènes d’action sont évidemment très violentes, mais surtout très réalistes. On ressent les coups, presque physiquement. Pendant près de trois heures, on vit au rythme de cette ville gangrénée par la criminalité, la corruption et la justice douteuse. Et à la fin du film, au moment où les lumières se rallument, on prend vraiment conscience de la puissance de cette noirceur. On sort d'un univers profondément obscur pour revenir dans une réalité qu'on avait presque oubliée.
Dans le film de Matt Reeves, Batman veut rétablir la justice. Batman se bat contre les méchants. Mais Batman n’est pas infaillible. Dans “The Batman”, le justicier est moins représenté comme un super-héros. Son côté surhomme est davantage réaliste. Oui, il est fort, mais oui, il peut aussi être faible. Il peut aussi rater son coup. Il peut aussi être réellement en danger. Matt Reeves a également développé plus en profondeur l’aspect psychologique de Bruce Wayne qui traîne un lourd passé. Et ses blessures se ressentent dans son comportement, dans sa voix (qui résulte d'une incroyable performance de Robert Pattinson), dans son rapport aux autres. Bruce Wayne ne sourit (presque) jamais, il est très seul, n’apparaît que rarement en public, vit principalement la nuit. Le parti pris est intéressant, différent, mais efficace. Ce Batman n’est comme aucun autre, et heureusement.
Robert Pattinson à l’apogée de son art
Dans la peau de Batman, Robert Pattinson est bluffant. On n’a pas d’autre mot. La justesse de son jeu d’acteur se traduit à la fois dans sa voix, dans son regard et dans ses mouvements. On avait quelques doutes avant le début du visionnage, mais dès les premières minutes, dès les premiers mots prononcés par l’acteur, ils se sont envolés. Il est loin le Robert Pattinson fragile et romantique de la saga “Twilight”. Avec ce rôle intense, l’acteur prouve qu’il est à la hauteur de ses prédécesseurs, sans jamais tenter de les copier. On découvre également une Zoë Kravitz très élégante dans son rôle de Catwoman, mais parfois effacée par la puissance du jeu de sa co-star. Enfin, Paul Dano dans la peau du Riddler est tout aussi épatant, notamment par le malaise qu'il arrive à créer avec sa prestation. Un rôle de "justicier sadique complètement fou” qui lui colle bien à la peau.
Si le film a une faiblesse, c’est peut-être son scénario un peu pauvre. La trame de l’histoire est bien ficelée, limpide et accessible, mais sans grandes surprises ni prises de risque. Résultat? On ressent bien les trois heures de film. Au bout de 2 heures, notre concentration nous fait défaut. Certes, les intrigues dans les précédents “Batman” n’ont jamais été grandioses, mais peut-être était-ce le moment d’oser aller plus loin? On retient tout de même un traitement intéressant de la justice qui, à travers les personnages de Batman et du Riddler, prend des formes et des définitions différentes. En conclusion, on peut dire sans un doute que Matt Reeves a relevé le pari qu'il s’était lancé: offrir au public un Batman qui ne ressemble en rien aux précédents pour donner l’impression d'une toute nouvelle histoire. Et vous savez quoi? On en redemande.
“The Batman” de Matt Reeves à découvrir dans les salles dès ce mercredi 2 mars.
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