

- 37' Yannick Carrasco
- 40' Romelu Lukaku
- Karim Benzema 62'
- Kylian Mbappé 69'
- Theo Hernandez 90'
Du rêve au cauchemar: cruel scénario pour les Diables, renversés par la France
Au repos, le scénario était parfait. Presque idyllique. 45 minutes plus tard, le dénouement est cruel. Complètement acculés en deuxième période, les Diables ont plié, puis rompu avant de finalement craquer à la 90e minute. Un nouveau couac contre la France au stade des demi-finales. Plus que le résultat, c’est la mentalité et le niveau affichés lors du second acte qui posent question. Comment peut-on laisser filer un avantage de deux buts de cette façon? Une finale? Encore raté.
Cette fois, pas de discussion possible. La Belgique a perdu contre plus fort, tout simplement. La différence de niveau entre les Diables et les Bleus après le repos ne laisse même pas place à des “oui, mais si…”. Avant de pointer les nombreux et affligeants manquements constatés lors des 45 dernières (pénibles) minutes, on va cibler le positif. Il y en a eu. Dans une première période maîtrisée, les Diables sont parvenus à faire le break et à planter deux jolis buts dans un temps fort de cinq minutes. La marque des grandes équipes. Un scénario parfait. Voilà ce que l’on pouvait écrire vers 21h35.
Une heure plus tard, il convient de tirer un autre constat. Beaucoup plus amer. Le château de cartes s’est écroulé, littéralement. On s’attendait à ce que les Diables reculent, gèrent et spéculent sur les contre-attaques. Certes, ils ont évolué plus bas, mais parce que les Bleus les ont acculés. “Cette défaite nous laisse un goût amer. Ils sont revenus des vestiaires avec une grosse envie. On a essayé de résister à la pression et de ressortir, mais on n’a pas réussi”, regrette Yannick Carrasco au micro de RTL. “On a manqué de caractère”, prolonge Jason Denayer.
Perdre 3-2 contre la France n'a rien de déshonorant. Ce qui est inquiétant et même un peu révoltant, c’est la manière dont le navire a sombré. Avec un avantage de deux buts, on attendait des Diables qu’ils montrent de la solidarité, de la rigueur, de la combativité et de la pugnacité pour résister aux assauts français. On n'a rien vu de tout cela. On peut commettre des erreurs techniques, mal négocier des reconversions, rater des occasions. Mais peut-on vraiment gaspiller une avance de deux buts de cette manière?
Certains diront que sans ce but annulé de Lukaku quelques minutes avant la réalisation de Lucas Hernandez, le discours serait bien différent. Peut-être. Mais on a dit pas de “oui, mais si...”, cette fois. Le sentiment que la Belgique a laissé passer sa chance pour gagner un trophée (même mineur et insignifiant) est de plus en plus marqué. La finale, c’est encore raté. Mais l’heure de la remise en question a-t-elle enfin sonné?
L’homme du match
Didier Deschamps
Le match s’est joué au repos. Malgré une fin de première période catastrophique, les Bleus sont remontés sur la pelouse de Turin ultra-conquérants. Sursaut d’orgueil, maîtrise technique, réduction du score à l’heure de jeu... Cela aide pour un improbable retournement de situation. La France transfigurée, Didier Deschamps n’y est pas étranger.
“Gagner ce match-là par rapport au scénario, ça prouve encore une fois la force de caractère de cette équipe”, se réjouit le sélectionneur des Bleus. “Personne ne le pensait à la mi-temps, je comprends par rapport au résultat, mais ils étaient là pour ne rien lâcher, et on était là pour jouer la finale. On y sera. Avec un titre au bout.” Dans le vestiaire d’en face, le discours a eu beaucoup moins d’effet...
Le fait marquant
La blessure d’Eden Hazard
C’est dur. Trop dur pour Eden. Une nouvelle fois, le capitaine des Diables a dû quitter ses partenaires plus tôt que prévu, victime d’un énième couac physique. On ne connait pas encore la gravité de sa blessure. Un choix pris par précaution? On l’espère.
Le tweet
La statistique
Et maintenant?
À court terme, les Diables disputeront dimanche un match totalement inutile censé déterminer le troisième de la Ligue des Nations, une compétition amicale et sans enjeu. On ne comprend pas vraiment le principe, mais il faudra s’y plier. Avec quel onze? Certainement pas celui aligné contre la France. Roberto Martinez devrait opérer une tournante.
Et après? Rien, certainement. Pas de révolution ou même de simples ajustements. Des commentaires laconiques quand il conviendra d'évoquer la Ligue des Nations. “On a joué contre des grandes équipes, c’est le foot”, “c’est pas grave” ou encore “c’est dommage”. Puis, Roberto Martinez, soutenu publiquement par les hautes sphères de la fédération, rendra une liste semblable à toutes les autres en novembre prochain, lors du prochain rassemblement, où la Belgique validera son ticket pour le Qatar.
On se félicitera alors du parcours quasi sans faute lors de la phase de qualification et du bilan comptable impressionnant. Autant de buts marqués, très peu encaissés, etc. Rien de neuf attendu sous le soleil.
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