Louis van Gaal, candidat surprise à la tête des Diables? “J'y ai déjà pensé. Il faut convaincre Truus”

Louis Van Gaal, à la tête de la sélection néerlandaise qualifiée pour les huitièmes de finale du Mondial, pourrait-il être intéressé par les Diables Rouges? “Il faut convaincre Truus (sa femme, ndlr)”, a-t-il déclaré avec le sourire. “Non, ce n’est pas ça. Je peux prendre cette décision moi-même en tant qu’homme libre. Il y a certains pays où je n’irai pas et Truus n’ira certainement pas.”

“Mais je suis ici avec l’équipe néerlandaise à la Coupe du monde. Nous sommes en passe de devenir des champions du monde. Il reste encore quatre matchs à jouer. J’ai déjà dit que si nous devenons champions du monde, il y aura des offres, car le monde est opportuniste. Nous verrons bien. Mais pour l’instant, nous ne sommes pas champions du monde. Et si l’on en croit les médias néerlandais, nous ne le serons pas.”

Ce n’est pas la seule fois de cette conférence de presse où Louis Van Gaal a évoqué les Diables Rouges. Interrogé sur un match qui l’aurait déjà opposé au sélectionneur américain Gregg Berhalter, le Néerlandais a fait une déclaration étonnante: “Je ne me souviens pas de ce match. Je ne vis pas dans le passé, je vis dans le présent et le futur. Je fais toujours des plans pour l’avenir. Tout comme je peux maintenant faire des projets pour la Belgique.”

Van Gaal a également réagi à la sortie précoce du Mondial des Diables Rouges. “Qu’est-ce qui est surprenant? Nous avons remporté les deux derniers matches contre eux. Ils ont de grands footballeurs qui jouent bien, compte tenu des qualités individuelles, mais à mes yeux, c’est toujours l’équipe qui compte. Le dernier match contre les Croates, ils auraient dû le gagner. Le football, ce n’est pas seulement de la technique, de la tactique, des arguments; il faut aussi avoir un peu de chance. Les arbitres jouent également un rôle. Lors de nos trois matchs, les décisions des arbitres ont aussi fait l’objet de discussions.”

Van Gaal serait-il prêt à travailler en Afrique? “Je ne pense pas, mais je suis ouvert à tout. Encore une fois, je travaille avec les Pays-Bas”, a-t-il déclaré, avec le sourire. “Je reste concentré sur les États-Unis. Je veux convaincre mes joueurs que nous pouvons devenir champions du monde. J’y travaille depuis un an et demi. Si je commence à parler d’autres pays ici en conférence de presse, mes joueurs ne me croiront pas non plus.”

Le coach de 71 ans ne s’attend pas à un match facile contre les États-Unis, adversaire des Oranje en huitièmes de finale, samedi à 16h. “Les États-Unis ont une équipe très énergique, avec des joueurs forts physiquement. C’est difficile pour tout adversaire. Le football américain se développe à la vitesse de l’éclair. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les battre.”

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