Romelu Lukaku: “Les records? C’est beau, mais c’est pour les titres que je bosse”
Au terme d’une époustouflante année 2020, Romelu Lukaku a accordé un long entretien à Sport/Foot magazine dans lequel il évoque l’Inter, les Diables Rouges, son jeu, mais aussi sa soif de trophées, qui a sans doute été décuplée par la finale perdue en Europa League le 21 août dernier.
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Les années se suivent et se ressemblent pour Romelu Lukaku qui a encore marqué de nombreux buts cette année. 35 avec l’Inter. 5 avec les Diables Rouges, poussant son record de meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale à 57 réalisations, soit 15 de plus que son premier poursuivant, Eden Hazard.
Ce record qui a longtemps appartenu au duo Bernard Voorhoof-Paul Van Himst, Romelu Lukaku était d’ailleurs certain qu’il lui appartiendrait un jour. Et ce ne sont pas ses débuts mitigés en sélection (9 buts lors de ses 30 premières capes) qui l’ont fait douter. “J’ai de le chance, car j’ai démarré très tôt. Et, malgré mes difficultés au départ, j’étais sûr à 100% que je deviendrais le meilleur buteur de l’histoire du pays."
Dix ans après ses débuts, l’attaquant de l’Inter a largement dépassé ses prédécesseurs et est en train d’établir un record qui sera très difficile à battre. Mais il insiste, ce n’est pas une priorité. “La motivation absolue, ce ne sont pas les records”, confirme le Nerazzurro.
J’ai égalé le record de Ronaldo, c’est beau. Mais lui, il a gagné la C3!
“Les records que je bats ici ou là, ils doivent déboucher sur quelque chose”, ajoute Romelu Lukaku, qui attend, depuis plus de dix ans et son sacre de champion de Belgique avec Anderlecht, un trophée collectif. “A Milan, tout le monde me parlait du record de buts de Ronaldo lors de sa première saison (34). C’est beau, je l’ai égalé, mais lui, il a gagné la C3. Moi, j’ai perdu la finale. Désormais, je bosse pour ça: des titres”, conclut-il.
Big Rom’ espère, forcément, que 2021 sera enfin l’année de la consécration. Avec l’Inter d’abord: l’actuel deuxième de Serie A et son attaquant belge chassent le titre de champion d’Italie. Et avec les Diables ensuite: l’Euro et le Final Four de la Ligue des Nations seront autant d’occasions pour la génération du football belge d’enfin soulever le trophée qu’on lui promet depuis un moment déjà.
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