“On ampute une partie de la fonction normale des soins intensifs”
Le degré d’occupation dans les hôpitaux par les patients Covid est en baisse continue depuis le pic de la deuxième vague, le 9 novembre dernier. Si les établissements hospitaliers sont désormais loin d’être saturés, la situation reste tout de même assez fragile et le nombre de malades de la Covid-19 constitue toujours un poids significatif pour les hôpitaux, a indiqué l’infectiologue Yves Van Laethem ce mardi.
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Au début du mois de novembre, la Belgique était frappée de plein fouet par la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Les experts et professionnels de la santé craignaient légitimement que tous les lits de soins intensifs du pays (environ 2.000) ne soient occupés. Heureusement, les mesures drastiques ont permis d’inverser la tendance et de fléchir la courbe.
Ainsi, le 9 novembre, on dénombrait 1.474 patients atteints du coronavirus en soins intensifs. Ce chiffre a progressivement diminué pour se stabiliser ces dernières semaines aux alentours de 300. “Un plateau que nous ne parvenons pas à dépasser”, constate Yves Van Laethem. D’ailleurs, le nombre de patients en soins intensifs a augmenté de 9% par rapport à la semaine précédente pour s’établir à 348. Cette augmentation s’observe dans toutes les provinces, surtout à Bruxelles et dans le Hainaut. Le plus grand nombre de patients en soins intensifs en chiffres absolus se trouvent néanmoins en Flandre-Orientale (20% du nombre total).
“On ampute une partie de la fonction normale des soins intensifs”
Actuellement, 17% des lits de soins intensifs sont occupés par des patients Covid, précise l’infectiologue. On constate un degré d’occupation de ces lits supérieur à 20% par rapport à un mois de février normal. “En général on tourne vers les 1.400 patients. Là, nous sommes aux alentours de 1.700. On ampute dès lors une partie de la fonction normale des soins intensifs”, poursuit Yves Van Laethem.
En ce qui concerne l’occupation globale des hôpitaux, on dénombre en moyenne 43.000 patients à pareille époque. Actuellement, on en compte 4.000 de plus. Le nombre de patients Covid a néanmoins grandement diminué depuis les deux premières vagues, mais la situation reste fragile. “Même si les hôpitaux continuent à fonctionner, le nombre de patients Covid constitue toujours un poids significatif et la situation reste à améliorer”, a conclu Yves Van Laethem.
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