Le dernier discours de Donald Trump en tant que Président: “Le meilleur reste à venir”

“Cette semaine, nous inaugurons une nouvelle administration et nous prions pour qu’elle réussisse à maintenir la sécurité et la prospérité de l’Amérique. Nous lui adressons nos meilleurs vœux et nous espérons qu’elle aura de la chance, un mot très important.” C’est la première fois que Donald Trump s’adresse à l’administration Biden. Sans la nommer cependant.

Alors qu’il est en partie responsable des violences du 6 janvier dernier et qu’il risque, pour ça, six mois de prison, il déclare: “Tous les Américains ont été horrifiés par l’attaque de notre Capitole. La violence politique est une attaque contre tout ce que nous chérissons en tant qu’Américains. Elle ne peut jamais être tolérée”. Il appelle à l’apaisement: “Aujourd’hui plus que jamais, nous devons nous unir autour de nos valeurs communes et nous élever au-dessus des rancœurs partisanes, et forger notre destin commun.”

Il fait la liste des choses qu’il a faites: “un paquet de réductions d’impôts”, “nous nous sommes retirés de l’horrible traité transpacifique et de l’impossible accord de Paris sur le climat”, “nous avons imposé des tarifs douaniers historiques à la Chine”. “Les salaires ont grimpé en flèche, les salaires ont explosé, le rêve américain a été restauré et des millions de personnes ont pu sortir de la pauvreté en quelques années seulement.” Il admet que le coronavirus a fait payer “un lourd tribut à l’économie mondiale” mais se félicite d’avoir “lancé la reprise économique la plus rapide” jamais connue aux États-Unis.

Donald Trump ne s’attarde pas sur l’explosion des infections au coronavirus. Il préfère continuer à se lancer des fleurs “Une autre administration aurait mis trois, quatre, cinq voire dix ans pour développer un vaccin. Nous l’avons fait en neuf mois.” Il qualifie ça de “miracle de la médecine”. Il a eu un mot pour ceux qui ont perdu la vie à cause du virus. “Nous pleurons toutes les vies perdues et nous nous engageons en leur mémoire à éradiquer cette horrible pandémie une fois pour toutes.”

Il se réjouit d’avoir offert à l’Amérique “les frontières les plus sécurisées” de son histoire. “Nous sommes fiers de laisser à la prochaine administration les mesures de sécurité frontalière les plus fortes et les plus solides jamais mises en place.”

Donald Trump, “fier d’être le premier président depuis des décennies à ne pas avoir déclenché de nouvelles guerres”, affirme quitter la Maison Blanche “avec un cœur joyeux” et un “esprit optimiste”. Sans jamais prononcer le nom de successeur, il dit: “Alors que je me prépare à remettre le pouvoir à une nouvelle administration mercredi midi, je veux que vous sachiez que le mouvement que nous avons lancé ne fait que commencer. La conviction qu’une nation doit servir ses citoyens ne diminuera pas, mais se renforcera de jour en jour.”

“Tant que le peuple américain gardera dans son cœur un amour profond et dévoué pour son pays, il n’y aura rien que cette nation ne puisse réaliser. Nos communautés s’épanouiront. Notre peuple sera prospère. Nos traditions seront chéries. Notre foi sera forte. Et notre avenir sera plus brillant que jamais. Le meilleur est encore à venir.”