Des sirènes échouées dénoncent la surpêche lors de la COP 26

Ce samedi, des militants d’Ocean Rebellion déguisés en sirènes prisonnières de filet de pêche ont appelé les leaders mondiaux à “garder notre océan en vie” et à ce qu’ils “interdisent immédiatement le chalutage qui détruit les fonds marins”.

Avec cette action intitulée “Don’t touch my bottom”, Ocean Rebellion veut ouvrir les yeux sur l’important impact, sur l’environnement, de la surpêche. En effet, le chalutage dégage énormément de CO2. Non seulement par l’utilisation de bateaux alimentés au fioul, mais aussi parce qu’en raclant les fonds marins, le CO2, appelé “carbone bleu”, mais aussi du méthane (CH4), un autre gaz à effet de serre, stockés dans les sédiments sont libérés dans l’eau.

L’océan absorbe actuellement le carbone présent dans l’air, mais lorsque ces niveaux de carbone augmentent, les choses changent pour le pire. “L’océan absorbe un quart à plus d’un tiers de nos émissions de CO2 chaque année. Par conséquent, si nous augmentons le taux de CO2 dans l’eau, cette partie de l’océan sera moins à même d’absorber davantage de CO2 de l’atmosphère”, explique le docteur Sala, explorateur en résidence du National Geographic.

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