Les conséquences désastreuses du “tourisme sexuel” dans les dunes de Gran Canaria

Les dunes de la réserve naturelle de Maspalomas, à Gran Canaria, sont connues des touristes comme un lieu insolite pour faire l’amour. Elles ont récemment été envahies par des activités non liées à la découverte des lieux. Une nouvelle étude publiée dans le “Journal of Environmental Management” a mis en évidence les conséquences désastreuses de l’affluence des touristes dans la réserve naturelle.

Les chercheurs ont identifié 298 “lieux de sexe” sur la plage. Ces lieux regorgent de végétation rare. Ces plantes sont piétinées par le “tourisme sexuel”. Huit espèces végétales indigènes sont touchées et trois sont même menacées d’extinction. Les touristes piétinent les plantes rares et construisent leur propre “nid” sur la plage. Ils y laissent des préservatifs, des cigarettes, du papier toilette et des mouchoirs. Même dans les endroits qui ne sont pas accessibles aux touristes, 56 “lieux de sexe” ont été découverts.

Normalement, des visites des dunes étaient organisées pour sensibiliser à la réserve naturelle, mais ces visites ont été arrêtées car il y avait trop d’”autres activités” sur la plage. Enfin, les chercheurs rapportent également que les nuisances des touristes provoquent la mort d’animaux comme les lézards, parfois étouffés par les préservatifs et autres déchets laissés sur place.