Nicolas Hulot sort son film plaidoyer pour la planète

Le producteur et animateur vedette de télévision français Nicolas Hulot sort mercredi son premier long-métrage, Le syndrome du Titanic, qui alerte sur la crise écologique mondiale et critique la société de consommation.
 
Dans ce film personnel, Nicolas Hulot livre en voix off ses réflexions sur la notion de progrès, de matérialisme, tandis que des plans fixes à la photo léchée s'enchaînent.
 
Aux images de vieillards chinois contraints de vivre dans de minuscules cages grillagées alors que poussent les gratte-ciel, il oppose des chiens japonais se refaisant une santé dans des caissons à oxygène. Aux mouches sur les yeux d'un enfant namibien, les touristes blancs venus visiter son village tel un zoo. A l'opulence occidentale, les cimetières d'ordinateurs africains.
 
Ce film, réalisé avec Jean-Albert Lièvre, fruit de près d'un an de tournage sur quatre continents, est dans la lignée de ceux de l'ancien vice-président américain Al Gore (Une vérité qui dérange, 2006) ou du photographe Yann Arthus-Bertrand (Home, 2009).
 
"C'est un cri d'espoir et de désespoir", résume Nicolas Hulot. Le film est un document sur "la combinaison des crises": écologique, mais également économique, sociale et culturelle, explique-t-il.
 
L'explorateur télévisuel de 54 ans, rendu célèbre par son émission Ushuaïa, avait imposé la thématique de l'environnement au coeur de la campagne électorale de 2007 en France en faisant signer un "pacte écologique" aux principaux candidats. (belga/ca)