Une heure dans le noir pour la planète

Quelque 129 villes françaises parmi lesquelles Lyon, Marseille et Toulon devaient se joindre à ce mouvement mondial d'extinction des lumières entre 20H30 et 21H30 locales, lancé par le WWF (World Wildlife Fund ou Fonds mondial pour la nature, NDLR).
 
L'action devait débuter en Australie, où l'initiative a été créée en 2007 pour sensibiliser l'opinion à la consommation excessive d'électricité et à la pollution au dioxyde de carbone. A Paris, la mairie qui participe pour la troisième année consécutive au mouvement, a prévu d'éteindre l'éclairage de plus de 230 monuments pendant une heure.
 
Seule, la Tour Eiffel ne sera plongée dans le noir que pendant cinq minutes, à partir de 20H30, pour des raisons de sécurité, a précisé la mairie. L'action devait être précédée d'une minute de silence en hommage et en soutien au peuple japonais après le séisme et tsunami meurtriers, suivi d'un grave accident nucléaire, le 11 mars dernier. Le coup d'envoi en France devait être donné à Paris par la présidente du WWF-France, Isabelle Autissier, rejointe par la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet et l'adjoint au maire de Paris, Denis Baupin, sur le parvis du Trocadéro, en face de la Tour Eiffel.
 
Des militants du WWF devaient y installer des pandas géants en papier mâché de manière à former un 60 pour "60 minutes pour la planète", a précisé le WWF-France. Des opposants à l'opération, réunis au sein du "Collectif contre l'obscurantisme", rassemblant différents mouvements libéraux, a, lui, appelé à une contre-manifestation baptisée "Six minutes pour les lumières". Il a invité à se rendre à 20H30, place du Châtelet, à Paris, pour aller éclairer avec des torches, pendant six minutes, les bâtiments "frappés par l'obscurité", en soulignant "qu'il est inutile d'éteindre les lumières pour réfléchir".  (afp)