Une troisième centrale photovoltaïque de la SPAQuE voit le jour à Charleroi

Il n’aura fallu que quelques mois pour que la troisième centrale photovoltaïque de la SPAQuE, construite sur le site dépollué Aciérie Allard à Charleroi, sorte de terre. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 4.444 panneaux qui sont raccordés au réseau électrique.

Au mois d’août dernier, la SPAQuE avait entrepris la construction de sa troisième centrale photovoltaïque sur le site Aciérie Allard à Charleroi, localisé entre la rue des Carrières (Marchienne) et la rue Joseph Allard (Mont-sur-Marchienne), le long de l’Eau d’Heure. Pour rappel, celui-ci a été assaini par la SPAQuE entre 2010 et 2017 afin d’accueillir de l’activité économique, du commerce ou du logement.

La nouvelle centrale a été installée sur une zone de confinement de huit hectares au sud-ouest du site, entre la rue des Carrières et l’Eau d’Heure. D’une puissance de 2.000 kilowatts-crète (kWc), il s’agit de l’installation la plus puissante de la SPAQuE actuellement. Composée de 4.444 panneaux, sa production annuelle correspondra à la consommation moyenne de 600 ménages wallons.

La centrale est également équipée d’une cabine haute-tension et d’un système de sécurité renforcé (clôtures, alarme, système de surveillance, etc.).

L’aciérie Allard s’est établie sur le site en 1905-1907. Ses activités ont principalement consisté en la production de pièces en acier, obtenues en faisant fondre de la ferraille mélangée à du sable et de la chaux.

En 1979, l’aciérie Allard a définitivement fermé ses portes. Au cours des dernières années, de nouvelles activités ont vu le jour sur certaines parties du site.

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