Acheter de l’immobilier en 2021: la correction du marché arrivera-t-elle enfin?
EconomieLes dernières années, les prix de l’immobilier n’ont fait qu’augmenter. La crise liée au coronavirus n’a pas du tout freiné cette évolution étant donné qu’en 2020, le prix moyen d’une habitation était supérieur de 5,7% à celui de 2019. En ce qui concerne les appartements, il fallait même payer 6,8% de plus. Guide-epargne.be a vérifié si cette courbe se poursuivra en 2021 ou si nous devons nous attendre à une correction du marché.
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Entre 2010 et 2019, le prix médian d’une habitation (construction ouverte) a augmenté de 23%, selon Statbel. En ce qui concerne les appartements, les prix ont augmenté de 27,7% durant cette même période.
Le Baromètre des notaires nous apprend que les prix n’ont aucunement été réduits durant l’année ‘corona’ 2020. L’année dernière, une habitation coûtait en moyenne 276.993 euros, soit 5,7% de plus qu’en 2019. Pour un appartement, les Belges ont payé en moyenne 244.112 euros, ce qui correspond à une augmentation de 6,8% par rapport à l’année 2019.
L’impact de la crise liée au coronavirus
La chute des prix, annoncée par les grandes banques au début de l’année 2020, n’a donc pas du tout eu lieu. En effet, la crise liée au coronavirus a eu un impact considérable sur le secteur de l’immobilier. Selon Notaire.be, nous avons opté plus souvent pour une habitation avec un jardin, un balcon ou un espace supplémentaire afin de pouvoir travailler à domicile en toute tranquillité. Il va de soi que ces préférences ont fait augmenter le prix moyen.
Par ailleurs, les taux hypothécaires bas ont stimulé le comportement d’achat des Belges. Ceux qui contractent un prêt hypothécaire d’une durée de 20 ans et peuvent immédiatement payer 20% du montant d’achat, emprunteront au taux d’intérêt moyen de 1,29%, selon le Baromètre des taux d’Immotheker. Toutefois, on peut faire encore mieux. Guide-epargne.be a regroupé dans un aperçu pratique les offres obtenues par les acheteurs potentiels. Il nous apprend que les banques accordent de plus en plus souvent un taux inférieur à 1%. Découvrez ici quels taux d’intérêt d’autres acheteurs ont négociés.
Une baisse temporaire
Tout comme l’année dernière, les experts prévoient à nouveau une légère baisse des prix pour l’année 2021. Belfius s’attend à ce que la crise liée au coronavirus touche le secteur de l’immobilier avec un certain retard. “En général, la confiance est d’abord à la baisse et elle est suivie par l’activité. Ensuite seulement, nous verrons l’impact sur les prix”, selon un rapport de marché. Selon Belfius, une récession sur le marché de l’immobilier se fait surtout ressentir par la dégradation des revenus familiaux.
“Nous nous attendons à ce que l’impact sur les revenus soit échelonné et nous tenons compte d’une baisse moyenne des prix de l’immobilier résidentiel de 1% en 2021.” La grande banque s’attend à ce que cette chute reste de courte durée et que les prix augmentent à nouveau à partir de la fin de l’année 2021 (à un rythme plus lent cependant). A ce moment-là, l’impact positif des taux hypothécaires à la baisse serait réduit à nouveau parce que les taux d’intérêt sont déjà très bas actuellement, de toute façon.
Des développements surprenants en 2020
Au début du mois d’avril, ING avait prévu que les prix de l’immobilier résidentiel en Belgique baisseraient de 2% et que cette baisse serait suivie par une stagnation en 2021. Les analystes ont été surpris par le fait que la reprise du marché après le premier confinement est allée de pair avec une pression à la hausse sur les prix. Selon l’économiste d’ING Steven Trypsteen, cet impact peut (entre autres) être attribué à la baisse des taux, au grand intérêt parmi les investisseurs en immobilier et à l’impact moins considérable du coronavirus sur les revenus.
Le tournant
Toutefois, ING ne s’attend pas à ce que la hausse des prix se poursuive. Selon les analystes-maison, les facteurs qui ont contribué à la hausse des prix en 2020, seront neutralisés en 2021. “La deuxième vague de la pandémie et les impacts négatifs du deuxième tour de la première vague feront augmenter le taux de chômage, même dans les secteurs qui ne sont pas directement touchés par la pandémie. Ceci exercera une pression à la baisse sur les prix.”
Dans ce contexte, ING se réfère à une enquête récente effectuée par l’Economic Risk Management Group de la Banque Nationale. Elle a démontré que les entreprises s’attendent à une baisse ultérieure du taux d’emploi en 2021. Selon ING, quelques autres facteurs contribuent également à la baisse des prix: l’application mieux ciblée des mesures de soutien aux revenus et l’annulation de la possibilité de reporter les remboursements des crédits hypothécaires.
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Source: Guide-epargne.be
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