Bellens avait déjà été plusieurs fois mis sur la sellette
L'administrateur-délégué de Belgacom, Didier Bellens, 56 ans, inculpé dans le cadre d'une enquête visant une vente immobilière réalisée en 2006 par ConnectImmo, une filiale de Belgacom, a déjà été mis plusieurs fois sur la sellette.
Didier Bellens, qui a obtenu un diplôme d'ingénieur de gestion à l'Ecole de Commerce Solvay (ULB), a débuté sa carrière en 1978 en tant qu'auditeur au sein du bureau de consultance Deloitte.
Ce Bruxellois francophone a rejoint en 1982 le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) où il deviendra directeur financier. Albert Frère a rejoint cette année là l'actionnariat de GBL. Une collaboration est alors née entre les deux hommes. Didier Bellens a travaillé aussi bien pour le groupe Pargesa d'Albert Frère en Suisse que chez GBL, où il a notamment suivi les dossiers de BBL et de la Royale Belge. Il est de retour au sein de GBL en 1992 où il exerce la fonction de directeur général jusqu'en 2000.
L'homme a également joué un rôle au sein du Groupe RTL, en tant qu'administrateur délégué, en s'occupant de l'expansion internationale du groupe et de son introduction en bourse.
Didier Bellens rejoint Belgacom en 2003, à l'âge de 47 ans, où il remplace John Goossens, qui vient de décéder, au poste d'administrateur délégué.
Ces dernières années ont été marquées par le départ d'une série de managers au sein de l'entreprise de télécoms. Les raisons de leur départ n'ont pas toujours été claires mais plusieurs médias ont rapporté que Didier Bellens n'admettait pas la discussion. Les deniers licenciements datent du début de cet été quand, aussi bien le directeur de la communication que l'assistante personnelle de Didier Bellens ont quitté l'entreprise.
De vives discussions ont eu lieu en 2008 lors de la prolongation de contrat de Didier Bellens. Ce dernier était alors le CEO le mieux payé du Bel20 et cela fut difficile à justifier pour une entreprise (en partie) publique. Didier Bellens a alors dû réduire sa rémunération.
Au début de son mandat à la tête de l'opérateur historique, des critiques sont nées concernant un placement personnel dans des actions de Telindus par la société de gestion de portefeuille de Didier Bellens. L'achat a été finalisé à l'été 2005 alors que son entreprise a émis en septembre de la même année une offre hostile sur l'entreprise de réseau. Le gendarme financier CBFA a ensuite blanchi Didier Bellens.
L'homme, qui est marié et qui a deux enfants, est également membre du conseil d'administration d'AXA Belgique, de l'organisation patronale flamande VOKA et fait partie du comité de direction de la FEB (Fédération des Entreprises de Belgique). Il est en outre président (indépendant) du Comité de nomination et de rémunération et administrateur (indépendant) du conseil d'administration de la Compagnie Immobilière de Belgique, conseiller de CV Capital Partners et membre du Comité Consultatif International de la Bourse de New York.
Il est enfin membre du conseil d'administration de la Fondation Erasme et de la Fondation ULB et vice président du Conseil Consultatif de la Solvay Business School. Son mandat à la tête de Belgacom court jusqu'en mars 2015. (afp)
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