Canicule: l’employeur doit adapter ses conditions de travail

Le SPF Emploi précise que la température maximale autorisée varie en fonction du degré de pénibilité de la fonction: 

1) 29°C pour un poste qui nécessite une charge physique de travail légère, en position assise (secrétariat, travail de bureau, conduite d’une voiture...) 

2) 26°C pour une charge physique de travail moyenne (menuiserie, conduite d’engins lourds, manutention simple, travail debout...) 

3) 22°C pour une charge physique de travail lourde (bêchage, sciage à la main, manutention lourde de chantier...)

4) 18°C pour une charge physique de travail très lourde (bêchage en profondeur, excavation, utilisation récurrente d’une échelle ou effort physique intense...)  

Pour mesurer le seuil critique, l’inspection du travail n’utilise cependant pas un simple thermomètre mais un “thermomètre globe humide”, indique le SPF Emploi. Ce modèle tient en effet également compte du rayonnement thermique, de la vitesse de l’air et de l’humidité ambiante et son résultat peut donc largement différer de la mesure du modèle ordinaire. 

L’employeur est donc chargé de mettre en place différentes mesures pour réduire ces indicateurs, par un système d’aération artificielle (climatiseur, ventilateur) par exemple, souligne Télésambre. Il doit aussi diminuer la charge de travail physique, ralentir la cadence, prévoir des équipements de protection adaptés, limiter la durée d’exposition à la chaleur, adapter les horaires de travail au besoin, autoriser plus de périodes de repos et offrir la possibilité de se désaltérer gratuitement. 

En cas de non-respect des règles de bien-être et/ou de mise en danger, le travailleur peut porter plainte contre son employeur. Néanmoins, le dialogue, la concertation, entre le personnel et la direction reste souvent la meilleure solution, rappelle L’Écho.

Complément d'information sur le site du SPF Emploi.