Des milliers d’euros d’économie grâce aux travaux dans six bâtiments sportifs carolos

746.000 euros Taxe Valeur Ajoutée Comprise (TVAC). C’est le montant global des travaux de relighting dans les bâtiments sportifs de Charleroi. 91.600 euros proviennent de subsides UREBA (aide de la Région Wallonne visant à soutenir les économies d'énergie dans les bâtiments). “Mais même si nous nous étions heurtés à un refus de la Région Wallonne, nous aurions quand même investi en fonds propres pour ce projet. Ça en vaut tellement la peine!” s’exclame l’Échevin des Bâtiments, Xavier Desgain (Écolo). 

Grâce à cette opération de rénovation, l’économie est estimée à 90.000 euros par an “tout en diminuant de façon significative les émissions de CO2. Un bénéfice évident pour les finances communales et pour l’environnement. C’est la ligne claire qui structure les investissements communaux: économie d’énergie et respect de nos obligations en matière de climat ainsi que notre rôle d’exemplarité dans ces domaines”. 

Ce qui amène l’écologiste à plaisanter: “À mon avis, quand notre fournisseur d’énergie va consulter notre consommation, il va nous contacter pour savoir s’il n’y a pas un problème quelque part”.

Le Complexe Sportif de Mont-sur-Marchienne est le dernier chantier à avoir été bouclé. Toutes les anciennes lampes ont été remplacées par un éclairage LED (Diode Électroluminescente en français) qui jouit d’une durée de vie plus longue. Les éclairages sont réglables très facilement selon trois niveaux d’intensité. Des détecteurs de présence ont été installés dans les vestiaires et les douches. De la sorte, la lumière s’éteint automatiquement lorsqu’il n’y a plus personne à l’intérieur: “Il n’est plus question que quelqu’un oublie d’appuyer sur l’interrupteur avant de partir”.

Les cinq autres complexes sportifs à avoir subi un relighting complet sont: le Complexe Sportif de Roux, celui de Marcinelle Bellevue, la Salle Ballens à Monceau-sur-Sambre, le Centre de Loisirs de Lodelinsart et le Centre Sportif de Ransart.

Malgré une interruption due au premier confinement, les travaux ont donc pu être menés à leur terme: “Ils ont été arrêtés en février à cause de la Covid-19, mais ils ont pu reprendre au mois de mai. Malgré cela, les bâtiments sportifs ne pouvaient pas être utilisés. Les travailleurs en ont profité pour résorber leur retard.”

Au niveau sportif, les échos sont jusqu’ici positifs. “Ce dossier permet de répondre à une demande des nombreux clubs sportifs en termes de confort et de luminosité. Outre des conditions de pratique sportive améliorées et un confort accru, les coûts de consommation vont être fortement réduits pour la Ville. Les fédérations sportives ont aussi beaucoup d’exigence sur l’éclairage et nous mettons donc nos clubs à niveau” se réjouit l’échevin des Sports et des Infrastructures sportives, Karim Chaïbaï (PS).

Et ce n’est pas tout! L’année prochaine, la salle du Complexe Sportif de Marcinelle Bellevue et l’ensemble du Centre Sportif de Ransart subiront d’autres aménagements. “Avec le soutien de Renowatt (NDLR. un programme de rénovation énergétique de bâtiments publics logé au sein de la Société Régionale d’Investissement en Wallonie), les façades et la toiture vont être isolées. Les dispositifs de chauffage vont être renouvelés” détaille Xavier Desgain. Ce qui devrait permettre d’économiser 70% sur la facture énergétique de ces constructions.

Un marché pour le relighting des terrains de football vient aussi d’être lancé par la Ville de Charleroi. “Mon souhait est de tout mettre en œuvre pour également équiper les terrains de sport extérieurs, mais aussi de progressivement élargir aux autres terrains” ajoute Karim Chaïbaï. “Certains terrains sont tellement vétustes que les clubs ne parviennent plus à trouver des lampes adéquates pour leurs systèmes.”

Les responsables communaux se donnent jusqu’à la fin de la mandature actuelle pour mener à bien ce dernier projet. Soit jusqu’en 2024.

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