Inquiétude face à la suppression de 4.000 emplois à Saint-Gobain

L'inquiétude reste de mise au syndicat socialiste FGTB à la suite de l'annonce, la semaine dernière, par Saint-Gobain, de la suppression de 4.000 emplois.

La Belgique, où 2.300 personnes travaillent pour le groupe français, n'est toutefois pas concernée par des suppressions d'emplois. Actuellement, les Etats-Unis (1.500 postes), la Grande-Bretagne (1.100 postes) et l'Espagne (270 postes) sont visés par cette restructuration.

"Nous constatons une fois de plus que la direction, malgré l'existence d'un Comité d'entreprise européen (instance de dialogue social) et une tradition de concertation sociale en Belgique, n'a pas informé et consulté préalablement les représentants des travailleurs. Ce qui est inadmissible, car c'est sans doute compatible avec des objectifs financiers précis mais elle ne respecte pas les principes élémentaires du dialogue social", regrette la FGTB.

Si la Belgique et la France, fief de Saint-Gobain, sont épargnées par des pertes d'emplois cette année, l'inquiétude reste "vive". La FGTB et le Setca se mobiliseront le 8 octobre prochain lors d'une action commune avec le syndicat français CGT et d'autres syndicats du groupe.

Le Groupe Saint-Gobain en Belgique regroupe 33 entreprises avec 2.300 travailleurs, dont Saint-Gobain Glass, Sekuritet Techniver à Auvelais, BPB Wagener à Eupen, Boermans et Frankenglas à Hasselt, Glorieux à Kuurne, Autover à Bastogne, Performance Platics, Isover Bénélux. Une fusion de ces différentes filiales est actuellement en cours.