L'Oréal supprime 125 postes à Bruxelles,
les collaborateurs concernés peuvent déménager vers Amsterdam
L'Oréal a annoncé jeudi matin, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire, une réorganisation de ses activités au Benelux avec un impact sur 125 collaborateurs sur un total de 486 à Bruxelles. Cent postes créés aux Pays-Bas leur seront proposés.
Partager par e-mail
"Dans un contexte de marché en évolution rapide", la division Belgique et Luxembourg du groupe industriel français de produits cosmétiques souhaite créer une nouvelle organisation pour le Benelux "qui répondra aux besoins de ses consommateurs et à ses ambitions de développement".
"Le monde évolue et les consommateurs aussi", complète Brigitte Bekaert, directrice de la communication. "Pour répondre à ces demandes changeantes, nous voulons construire le L'Oréal de demain." La responsable pointe aussi le fait que la majorités des acteurs de l'e-commerce sont aujourd'hui basés aux Pays-Bas.
L'Oréal Belgilux dispose d'un siège social, chargé du développement des marchés et de la commercialisation, à Berchem-Sainte-Agathe. Il occupe 486 collaborateurs. Avec L'Oréal Nederland, qui emploie également plus de 400 personnes, les deux entités seront rassemblées dans un nouveau siège commun, "un pôle de compétences", proche d'Amsterdam. Cette nouvelle organisation aura pour mission de définir la stratégie de chacune des divisions et des marques du groupe, afin de leur assurer un soutien optimal, explique le groupe.
"Ce 'pôle' Benelux serait constitué de sorte à garantir une organisation multiculturelle, intégrant les diversités rencontrées dans chacun des pays, assurant ainsi une parfaite compréhension culturelle des consommateurs et des circuits de distribution", assure Jean-Charles Bondy, CEO L'Oréal Belgilux et L'Oréal Nederland, cité dans un communiqué.
Chacun des pays continuera à disposer de ses propres équipes proches du terrain afin de soutenir la croissance de ses marques et d'assurer la proximité avec ses clients et consommateurs, affirme encore L'Oréal.
La nouvelle organisation aura un impact sur 125 collaborateurs à Bruxelles, en tenant compte de mouvements internes. Mais, dans le cadre de la création du pôle Benelux, environ 100 postes basés aux Pays-Bas seront proposés à ces travailleurs, ce qui pourrait permettre de réduire le nombre de licenciements, espère l'entreprise.
Procédure Renault lancée
"Nous proposerons aux collaborateurs concernés de déménager vers Amsterdam. Nous ferons tout le nécessaire pour les accompagner dans cette démarche et leur proposer une expérience internationale, avec des avantages pour les inciter à aller aux Pays-Bas. Il est très important pour nous d'y avoir une représentation de la population de nos différents marchés", insiste Brigitte Bekaert.
L'Oréal Belgilux s'engage à maximiser les possibilités de reclassement et accompagner ses collaborateurs, ainsi que de veiller à un dialogue ouvert et constructif avec les représentants du personnel.
La procédure de la loi Renault, d'application en cas de licenciement collectif, a d'ailleurs été lancée jeudi, marquant le début de la procédure d'information et de consultation au sein du conseil d'entreprise.
L'usine de Libramont, où sont fabriqués des produits de coloration et de soins des cheveux, n'est pas concernée par cette annonce.
Au total, L'Oréal emploie 800 personnes en Belgique.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Le projet du CampusUCharleroi est passé à sa deuxième phase
Le projet “Centre universitaire Zénobe Gramme” ou “CampusUCharleroi” ambitionne de créer un pôle d’excellence combinant formation continuée, enseignement supérieur et universitaire et recherche scientifique à Charleroi. Ce dernier s’intègre dans un projet de grande envergure “Charleroi District Créatif” (“Charleroi DC”) mené par la Ville de Charleroi dans le cadre de la programmation de Fonds Européens de Développement Économique Régional (FEDER 2014-2020). Il s’agit d’un vaste programme de renforcement de l’attractivité urbaine de Charleroi. -
Mise à jour Peugeot et Fiat se marient: “Une question de survie”
Les actionnaires de PSA (Peugeot-Citroën) ont validé lundi l'union du groupe avec Fiat-Chrysler (FCA), un mariage franco-italo-américain conçu pour atteindre une taille critique sur un marché automobile en pleine révolution. -
La FGTB ne veut pas d'une norme salariale
Le président de la FGTB estime que la fixation d'une norme salariale représenterait une menace pour la paix sociale, alors que patrons et syndicats doivent prochainement entrer dans le vif du sujet des négociations pour la conclusion d'un accord interprofessionnel (AIP) 2021-2022. -
Vente des Éditions de l'Avenir: la coopérative touche au but
Nethys a officiellement signé la vente des Éditions de l'Avenir au groupe IPM (La Libre, la DH, Paris Match) hier/vendredi 8 janvier, indique samedi la coopérative Notre Avenir dans un communiqué. -
Un centre pour Ainés de Charleroi va être démoli: “Du baume au cœur des seniors”
La Ville de Charleroi investit dans ses bâtiments publics. Elle a déjà entamé voire finalisé plusieurs chantiers dans ses écoles communales, par exemple. Une autre construction vient de recevoir le feu vert.
-
mise à jour “Bien sûr il y aura des faillites dans l’horeca, est-ce grave?”: la sortie du CEO de Belfius ne passe pas
Marc Raisière, patron de Belfius, a fait une sortie plus que remarquée dans le Trends-Tendances. Il parle des faillites à venir dans le secteur Horeca en 2021. Les bars, restaurants et autres cafés sont fermés sur décision gouvernementale: ils sont tenus pour responsables de la propagation du coronavirus. Marc Raisière déclare: “Bien sûr qu’il y aura des faillites! Mais n’avions-nous pas trop de cafés et de restaurants en Belgique? Étaient-ils tous rentables (...) sans avoir recours au noir? (…) Les économies ont de temps à autre besoin d’une vague d’assainissements. Les entreprises zombies (ces entreprises dont les actifs ne couvrent pas les dettes, NdlR) vont disparaître. Est-ce grave? Pour leur propriétaire et leur personnel, certainement, mais pas pour l’économie. D’autres naîtront sur leurs cendres.” -
Des bus hydrogène à Charleroi? Le projet tombe à l’eau au contraire de Liège
Une station de production et de distribution d’hydrogène à partir d’électricité produite en région wallonne devait voir le jour dans l’arrondissement de Charleroi. Elle visait à alimenter une flotte de bus du Transport En Commun (TEC) Charleroi. Nos phrases sont conjuguées à l’imparfait et ce n’est pas anodin. -
Mise à jour Le gouvernement bruxellois dit “oui mais” au plan de relance
Le gouvernement bruxellois réuni mardi à propos des moyens européens du plan de relance a indiqué qu'il marquera son accord lors du comité de concertation sur la proposition de répartition. Il a toutefois dit "attendre de la poursuite des travaux un soutien complémentaire fort pour relancer l'économie de la capitale du pays".