Le milieu culturel et les étudiants se mobilisent contre les prix “exorbitants” de l’énergie

Il y a un mois naissait le collectif “Trop is te Veel”, qui rassemble citoyens et professionnels autour d’une même cause: lutter contre “le prix exorbitant du gaz et de l’électricité” et réclamer au gouvernement des solutions.

Il n’y a pas que les commerçants et les citoyens qui souffrent de l’augmentation des prix de l’énergie. Le milieu culturel rencontre, lui aussi, d’importants problèmes. “Après une crise sanitaire qui a affecté l’ensemble du secteur culturel et fragilisé la situation de nombre de travailleuses et travailleurs des arts, la crise énergétique va vite devenir la crise de trop et en achever plus d’un”, indique le collectif dans un communiqué. “Nous refusons de sacrifier la culture pour engraisser les ‘Total’ et les ‘Engie’ de ce monde, qui se gavent de surprofits obscènes et se nourrissent de nos sacrifices pendant cette crise énergétique.”

Selon Trop is te Veel, plusieurs lieux culturels ont dû fermer leurs portes, tandis que d’autres tentent de faire des économies aux dépens du personnel, des activités ou même du chauffage. “Dans l’enseignement, les exemples d’infrastructures désastreuses dans les Écoles Supérieures des Arts se multiplient chaque année. Les établissements, théâtres, musées, ateliers ou salles de spectacles se retrouvent à devoir puiser dans leurs économies, ainsi que dans les aides qu’ils reçoivent, pour payer les factures d’énergie”, poursuit le collectif citoyen.

Pour faire entendre sa voix et celle du milieu culturel, Trop is te Veel se mobilisera ce lundi, à 18h, au Mont des Arts, à Bruxelles. Il sera rejoint par le CSC Culture et par la Fédération des Étudiants Francophones (FEF). “Sans mesures urgentes de la part du gouvernement, la culture sera encore plus impactée”, conclut le collectif, qui réclame un plafonnement des prix de l’énergie.

Crise de l’énergie: le collectif citoyen “Trop is te Veel” réclame des solutions au gouvernement