Plus de pouvoir à la Fed pour superviser les grosses institutions
Le président américain Barack Obama se préparerait à annoncer mercredi une réforme de la régulation financière renforçant notamment les pouvoirs de la Réserve fédérale sur les grandes institutions, ont expliqué dans la presse deux haut-responsables américains.
"Plus stable, à la fois flexible et efficace"
"Rassurer le peuple américain sur le fait que le système financier sera mieux contrôlé est essentiel pour notre reprise économique", ont affirmé le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et le conseiller économique à la Maison Blanche Lawrence Summers dans un éditorial publié lundi par le Washington Post.
Ce plan en cinq points prévoit la création d'un régime de régulation "plus stable, à la fois flexible et efficace" tout en protégeant le système financier "contre ses propres excès", soulignent ces deux responsables. Ils n'ont pas précisé quand le président Obama devait exposer ce plan, présenté par le Wall Street Journal comme la réforme la plus ambitieuse depuis les années 30, mais l'annonce pourrait intervenir dès mercredi selon la presse américaine.
Il s'agirait notamment d'exiger des banques et des grandes institutions financières des niveaux de capitalisation, de liquidités et d'endettement minimisant des prises de risques susceptibles de déstabiliser l'ensemble de l'économie. Même certains fonds d'investissement à risque pourraient se voir soumis à un processus de surveillance, passée une certaine taille, a indiqué de son côté le Wall Street Journal dans un article mis en ligne dimanche soir.
"Mécanisme de résolution"
De plus, toutes les grandes institutions financières dont les déboires peuvent menacer la stabilité du système seront soumis à un contrôle de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ses pouvoirs vont être renforcés et un "mécanisme de résolution" destiné à prévenir l'éventuelle faillite de n'importe quelle institution financière dont la chute pourrait menacer le système tout entier" sera également mis en place, ont-ils expliqué.
"Cette autorité ne sera disponible que dans des cas extraordinaires, mais elle permettra au gouvernement de ne plus avoir à choisir entre le renflouement ou la faillite", ont-ils ajouté. Geithner et Summers remarquent que la croissance vertigineuse de l'activité financière en dehors du système bancaire, à l'instar du développement des "asset-backed securities" (ABS, titres adossés à des actifs), ont conduit à une "érosion des règles de prêt" et provoqué une crise du système.
En conséquence, l'administration américaine va imposer de nouvelles exigences aux émetteurs d'ABS, réduire l'influence des agences de notation et contraindre celui à l'origine ou participant au processus de titrisation à conserver un intérêt financier dans cette opération afin de le rendre plus responsable. Les produits dérivés seront soumis à réglementation, leurs opérateurs contrôlés par le gouvernement et les régulateurs "seront autorisés à édicter des règles pour limiter la manipulation et les abus", ont encore affirmé ces deux responsables. (belga/th)
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