Schouppe veut imposer en douce le low cost à Zaventem

Selon la principale association de riverains du sud-est de Bruxelles, M. Schouppe utilise ainsi comme prétexte la transposition d'une Directive européenne qui vise à protéger les compagnies aériennes en imposant la transparence des redevances aéroportuaires, pour justifier que dans tout aéroport belge on puisse prévoir des différences de redevances aéroportuaires en fonction du niveau de qualité des services et terminaux offerts aux voyageurs.
 
L'UBCNA a rappelé que le dossier du low cost, rejeté par les compagnies aériennes présentes à Bruxelles national avait fait l'objet d'un refus du Conseil des ministres en juillet 2009. Elle a souligné que bien plus récemment, les propositions du secrétaire d'Etat en affaires courantes ont été rejetées par la commission de l'Infrastructure de la Chambre les 2 et 16 mars derniers.
 
Pour elle, les vols low cost seront "une catastrophe environnementale" surtout pour Bruxelles, sa périphérie et le Brabant wallon avec de nombreux décollages très très tôt et des retours en atterrissage au milieu de la nuit.
 
L'UBCNA a encore fait observer que le terminal destiné aux éventuels vols low cost a été construit en 2008 sans les autorisations requises (environnement, exploitation, urbanisme) et sans étude préalable des incidences environnementales pourtant imposée par l'Europe.
 
L'UBCNA a enfin tenu à préciser que la nouvelle période de régulation sur les tarifs aéroportuaires prévoit un et un seul tarif jusqu'en mars 2016. (belga)