Tu es jeune ou étudiant(e) et tu as besoin d’argent? Le CPAS de Charleroi va t’en donner
La Ministre fédérale des Pensions et de l’Intégration sociale chargée, entre autres, de la Lutte contre la pauvreté, Karine Lalieux (PS), a présenté son plan “Zoom 18-25". Celui-ci est destiné à soutenir les jeunes et les étudiants en précarité en raison de cette crise sanitaire. Il prévoit deux mesures fortes: le doublement de la subvention PIIS (Projet d’Intégration Individualisée Sociale) pour les jeunes de 18 à 25 ans et la constitution d’un fonds aide sociale COVID-19 pour les jeunes (18-25 ans) et étudiant(e)s. Le Centre Public d’Action Sociale (CPAS) de Charleroi va plus loin encore.
Le CPAS de Charleroi va aider les jeunes âgés entre 18 et 25 ans ainsi que les étudiant(e)s carolos dans 12 situations particulières. Il a détaillé ses 12 mesures dans un communiqué de presse:
• L’octroi d’aides relatives à la première installation de jeunes en autonomie, par exemple la prise en charge d’un premier loyer ou de la caution locative. Du mobilier de base essentiel (frigo, lave-linge ou vaisselle...)
• L’octroi d’aides au soutien numérique notamment en vue de favoriser les démarches en ligne, les contacts sociaux et le soutien scolaire.
Cela comprend l’achat d’un ordinateur ou d’une tablette, la prise en charge des abonnements de téléphone, GSM et Internet. Pour le soutien scolaire ou formatif, il s’agit notamment du suivi de formations en ligne, de pouvoir effectuer des travaux ou recevoir des cours en ligne, etc.
• La prise en charge de besoins primaires, par exemple l’intervention dans les coûts de transport ou dans le coût d’achat de vêtements de base, etc.
• L’octroi d’aides psychosociales relatives à la prise en charge de coûts d’intervenants professionnels reconnus dans le traitement des problèmes d’anxiété ou de troubles psychologiques. On pense à la fois à des prestations de psychologues, psychiatres... mais aussi la participation à des cours ou des activités participant de manière générale au bien-être de la personne (yoga, sophrologie, développement personnel, art thérapie...).
• L’octroi d’aides en matière de santé. Il s’agit de la prise en charge de frais médicaux généraux tels que les médicaments, les factures d’hôpitaux, les frais d’ambulance, mais aussi les frais spécialisés (dentisterie, orthodontie, lunetterie...).
• L’octroi d’un soutien à la promotion ou la participation sociale. Il peut s’agir de billets d’entrée pour des évènements ou spectacles, du soutien à la mobilité par la prise en charge d’abonnements pour les transports en commun, l’accès au permis de conduire, l’achat d’un vélo... Mais cela peut aussi se traduire par la prise en charge des frais d’un soutien familial tel qu’une aide à domicile après un accouchement ou de babysitting, mais aussi de frais d’affiliation ou d’équipement dans le cadre d’une participation à des associations sociales, sportives ou culturelles.
Formation ou étude
Outre ces six mesures générales, certaines mesures plus spécifiques pour venir en soutien de jeunes dans leur parcours de formation et/ou d’étude ont été ajoutées:
• L’octroi d’un forfait unique "frais de rentrée scolaire” de 250 euros par étudiant qui bénéficie du Revenu d’Intégration Sociale (RIS) ou par jeune de 18 à 24 ans (inclus) mais non étudiant et qui bénéficie du RIS.
• Le soutien scolaire pour les étudiants: par la prise en charge du minerval, de cours de remédiation, de cours particuliers, etc.
• Les frais d’hébergement dans un pensionnat ou en internat. Ceux-ci peuvent être totalement ou partiellement pris en charge après déduction d’interventions financières provenant d’une autre source (l’institution scolaire, une Communauté, un Fonds européen, allocations familiales, ...).
• Les échanges et stages dans le cadre des études (y compris à l’étranger). Ici aussi après déduction de toute autre source potentielle de subventionnement.
• La prise en charge de frais de formations spécifiques organisées dans le secteur privé.
Certaines formations spécifiques (gardiennage, chauffeur poids lourds...) sont exclusivement organisées dans le secteur privé et n’ont pas d’équivalent dans le secteur de l’enseignement public ou subventionné. Elles représentent, généralement un coût important qui ne peut être assumé par la majorité des jeunes.
• L’octroi d’un incitant financier pour les jeunes poursuivant une formation qualifiante et ne disposant pas d’un soutien de l’Office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi (Forem) dans le cadre des contrats 70 Bis.
Certains jeunes suivent une formation qualifiante organisée en dehors des cadres classiques proposés (Forem, IFAPME,...). Celles-ci ne bénéficient généralement alors pas d’une prime dite d’encouragement et de la prise en charge des frais de déplacement. Aussi dans ce cas, il leur sera alloué une aide forfaitaire de 30 euros par semaine et la prise en charge des frais de déplacement.
Conditions
Cette aide s’applique aux jeunes (notons que par la loi, est assimilée à une personne majeure, la personne mineure qui est émancipée par mariage, a un ou des enfants ou est enceinte) et aux étudiant(e)s.
Chaque nouvelle demande fera l’objet d’une enquête sociale qui vérifiera si la personne fait partie du public-cible et que la situation sociale difficile de cette personne est en lien avec la crise sanitaire.
Il peut s’agir d’un manque de revenus suite à la perte d’un job étudiant ou parce que le jeune n’a pas trouvé de job étudiant en raison de la crise ou encore parce que les parents disposent de moins de revenus en raison de la crise.
L’augmentation des dépenses seront également prises en compte: achat de matériel informatique nécessaire en raison des cours à distance, obligation d’avoir une connexion internet, des frais médicaux ou psychologiques plus élevés, l’accompagnement scolaire nécessaire (remédiation, cours particuliers) ou encore l’impossibilité de payer un kot.
Politique
Par ailleurs, toute autre demande d’aide est recevable et sera étudiée.
Le président du CPAS de Charleroi, Philippe Van Cauwenberghe (PS), compte bien faire de son mieux pour avertir de ces possibilités le public-cible: “La politique du CPAS de Charleroi a toujours été de soutenir les jeunes et les étudiants notamment par l’aide aux études et à la formation. Cette volonté a été rendue encore plus criante par la crise que nous vivons et je suis déterminé à ne laisser aucun jeune en difficulté au bord du chemin.
Nous allons communiquer largement sur ces aides en collaboration avec l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de Charleroi ainsi qu’avec le réseau des maisons de jeunes et associations. Il serait insupportable qu’un jeune reste dans ses difficultés ou ne puisse mener à bien ses études et projets par manque d’information sur les aides qui sont actuellement disponibles”.
De manière pratique, les personnes qui concernées doivent s’adresser à l’antenne sociale de leur lieu de résidence. Les 12 antennes sociales décentralisées sont reprises ici.
Retrouvez, ici, toute l’actualité de Charleroi et de sa région.
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