Une Wallonie indépendante serait une catastrophe

Selon Jules Gazon, professeur d'économie à l'ULg, la Wallonie ne pourrait tout simplement pas survivre seule, sans l'actuel système solidaire national qui lui permet de percevoir 6 à 7 milliards d'euros par an via la sécurité sociale, relate Alain Mouton de la rubrique Trends du Vif.

Une Wallonie aussi pauvre que la Grèce
Pire encore: selon lui, une Wallonie indépendante se retrouverait carrément dans la situation de la Grèce en 2009, au début de la crise de la zone euro. Le professeur émérite de l'ULg a confié sa vision des choses lors d'une conférence organisée dans le cadre du cinquantième anniversaire du Centre de coordination des organisations flamandes (OVV). 

"Pas viable"
Selon Jules Gazon, ni le scénario indépendantiste, ni l'association Wallonie-Bruxelles ne seraient viables. L'économiste ne voit d'ailleurs qu'une seule possibilité de sortie: le rattachement à la France, dotée d'un PIB quatre fois plus élevé que celui de la Wallonie.  

Confédéralisme
Jules Gazon n'est pas non plus convaincu par l'option d'un confédéralisme à la belge. En effet, une plus vaste autonomie des Régions metterait en péril l'intersolidarité financière et donc la nature-même du pays.  

Pessimisme 
L'économiste n'est pas très optimiste pour l'avenir de sa région. Il considère l'éclatement du pays comme inévitable à terme et souligne l'incapacité de la Wallonie à rivaliser avec la Flandre sur le terrain économique, en raison d'un écart actuel trop important. 

L'intégralité de l'article d'Alain Mouton à découvrir ici.