Donnarumma déjà au “Parc des Princes”, Schick imite un combattant MMA, Enrique blagueur: la gazette de l'Euro

Les joueurs italiens porteront dimanche contre le pays de Galles un brassard noir en hommage à l'ex-international italien et légende de la Juventus Giampiero Boniperti, décédé vendredi à l'âge de 92 ans. Attaquant des "Bianconeri" de 1946 à 1961, Giampiero Boniperti fut longtemps le meilleur buteur de l'histoire de la Juve (178 buts) avant d'être détrôné par Alessandro Del Piero en 2010. Avec les Azzurri (38 sélections entre 1947 et 1960, 8 buts), il avait participé aux Coupes du monde 1950 et 1954. "sa compétence, son style et sa détermination nous ont appris beaucoup, on ne l'oubliera jamais", a réagi le président de la Fédération italienne Gabriele Gravina, saluant la mémoire de celui qui fut aussi longtemps le président de la Juventus. (1971-90).

Selon plusieurs médias, le gardien de l'Italie Gianluigi Donnarumma devrait passer lundi sa visite médicale préalable à sa signature avec le Paris SG d'un contrat de cinq ans. Mais l'ex-portier de l'AC Milan n'a pas attendu pour s'installer au "Parc des princes": le nom du célèbre stade du PSG est en effet aussi celui de l'hôtel de luxe proche de la Villa Borghese, aux prestations quatre étoiles mais à la façade néanmoins discrète, où loge l'équipe d'Italie à l'occasion de ses matches à Rome. Basée au 1er tour dans son centre technique de Coverciano, à Florence, la Nazionale et tout l'entourage est arrivée samedi, veille du dernier march contre le pays de Galles, dans la capitale, en train depuis la Toscane, fidèle au rituel mis en place depuis le début de la compétition où elle joue à domicile. L'accueil a été une nouvelle fois chaleureux pour Donnarumma et les siens à l'arrivée au "Parco dei Principi", mais c'est sans doute rien par rapport à ce qui attend le gardien de 22 ans quand il se présentera, comme c'est désormais attendu, devant le "vrai" Parc des princes parisien la saison prochaine.

Après son penalty marqué contre la Croatie vendredi (1-1), l'attaquant tchèque Patrik Schick a foncé vers la caméra la plus proche et pris la pose en exhibant ses deux biceps. Un clin d'oeil au combattant américain de MMA Nate Diaz: "Je voulais avoir l'air de Nate Diaz, qui est en général couvert de sang après chacun de ses combats. J'essayais juste de l'imiter", a expliqué le buteur du Bayer Leverkusen aux journalistes. L'analogie était d'autant plus réussie que Schick avait lui-même le nez en sang et du coton dans une narine après le coup de coude du Croate Dejan Lovren ayant causé le penalty. "C'était un penalty à 100%", a estimé Schick en réponse à Lovren qui a dit ne pas avoir su que son adversaire était là. "Dire qu'il ne m'a pas vu, c'est comme ignorer un panneau sens interdit et dire ensuite à la police qu'on ne l'a pas vu", a conclu Schick.

L'entrée en matière de la "Nati" avec un nul contre le pays de Galles (1-1) et une défaite contre l'Italie (3-0) vaut à la sélection helvétique d'être très critiquée par son opinion publique. Avant le match décisif pour décrocher un billet pour les 8e de finale contre la Turquie dimanche, le sélectionneur Vladimir Petkovic a lancé un appel à la mobilisation générale derrière Xhaka et ses coéquipiers. "Je peux vous assurer que nous nous préparons pour chacun de nos matches minutieusement", a-t-il écrit dans une lettre-ouverte publiée par le journal Schweiz am Wochenende. "Les joueurs de football, les entraîneurs ont des sentiments, des soucis, des peurs et des joies aussi. Nous sommes aussi vulnérables. Nous avons besoin avant ce match décisif de votre soutien. De votre solidarité. De votre positivité. Nous allons tout faire pour qu'on ait tous quelque chose à fêter dimanche soir", a-t-il martelé.

Luis Enrique, le sélectionneur de l'Espagne, s'est amusé des soucis techniques qui ont perturbé la conférence de presse d'avant-match de l'Espagne, vendredi soir, sur la plateforme de réunions virtuelles mise en place par l'UEFA. "C'est la même plateforme que la dernière fois? Aïe. Si tu me coupes la moitié des questions, ça me va très bien!", a lâché Luis Enrique tout sourire au chargé de communication de la "Roja", qui a dû composer avec les soucis technique, entre l'écho ou le silence. "Allez, on va faire classique, on se fait un Zoom?", a continué à plaisanter Luis Enrique, blagueur.

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