15 mois de prison pour une mère qui accusait une institutrice de torture
Le tribunal correctionnel d'Anvers a condamné mardi une femme de 41 ans à 15 mois de prison avec sursis pour avoir harcelé une institutrice d'une école maternelle d'Anvers. Il y a cinq ans, elle avait accusé l'enseignante d'avoir malmené son fils de 4 ans et demi. Bien qu'il se soit révélé que l'institutrice n'avait pas maltraité le garçon, la quadragénaire a continué à s'en prendre à sa victime en montant d'autres parents contre elle.
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L'enfant de la prévenue s'était blessé à hauteur de la nuque durant une récréation le 4 septembre 2015. Il avait été immédiatement soigné et l'école avait alerté les parents. Lorsque la mère avait demandé à son fils ce qu'il s'était passé, l'enfant a répondu que son institutrice lui avait fait mal.
La prévenue a d'abord cherché à entrer en contact avec l'enseignante via Facebook avant de s'adresser à la direction le 7 septembre. Celle-ci a expliqué à la dame qu'il était impossible que l'institutrice ait fait quoi que ce soit car elle était en réunion avec ses collègues au moment de la récréation. Un autre enfant avait en outre vu le garçon tomber.
Harcèlement, diffamation, calomnie et insulte
La quadragénaire ne l'a pas entendu de cette oreille. Elle s'est précipitée dans la classe de l'institutrice et a fait passer, devant les élèves, une vidéo sur laquelle elle interroge son fils. Et celui-ci d'accuser l'institutrice. Elle a porté plainte contre l'enseignante, et a diffusé sur Facebook toute une série de messages où elle affirmait que son fils avait été "torturé" par la dame à l'aide d'une corde placée autour de son cou.
Les messages ont été partagés et ont généré de nombreuses réactions (menaçantes). La prévenue avait aussi organisé une action de protestation le 10 septembre, devant l'école. Cette manifestation avait attiré quelques médias. L'institutrice avait dans la foulée reçu des menaces de mort et avait dû être placée sous surveillance policière.
L'institutrice a été définitivement mise hors de cause dans cette affaire en décembre 2016. La prévenue a cependant introduit une procédure civile, mais là aussi, a été déboutée. L'enseignante et l'établissement scolaire ont à leur tour porté plainte contre la mère pour harcèlement, diffamation, calomnie et insulte. Tous les chefs d'inculpation ont été retenus.
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