Après avoir filmé sous les jupes de vingt femmes, il est acquitté car les victimes n'étaient pas nues

L’homme de 46 ans avait commis de tels agissements en faisant ses courses ou en s’adressant à une employée de banque.

Le juge de Furnes a motivé l’acquittement par le fait que les victimes n’étaient pas dénudées pendant les enregistrements. En effet, selon le code pénal, sera puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans, quiconque aura observé ou fait observer une personne ou en aura réalisé ou fait réaliser un enregistrement visuel ou audio, directement ou par un moyen technique ou autre, sans l’autorisation de cette personne ou à son insu, alors que celle-ci était dénudée ou se livrait à une activité sexuelle explicite, et, alors qu’elle se trouvait dans des circonstances où elle pouvait raisonnablement considérer qu’il ne serait pas porté atteinte à sa vie privée.

“Il a frappé chez Dreamland, Carrefour, Fun et Colruyt. Il a agi comme s’il avait besoin de quelque chose dans les rayons inférieurs pour filmer en secret sous les jupes des femmes. Lors d’une discussion dans un bureau de banque, il a fait semblant de laisser tomber quelque chose, puis a filmé sous la table”, selon le procureur.

Les faits ont été dévoilés après une plainte de l’épouse de l’accusé, avec qui il était en instance de divorce. Il l’avait déjà filmée une fois sans son consentement par le passé dans la salle de bain, en y cachant sa tablette. Elle a par la suite découvert sur son téléphone de nombreuses vidéos filmées sous les jupes de plusieurs femmes.

Lors d’une audition, le suspect a nié et a tenté toutes les excuses. Il a ainsi affirmé avoir filmé “par accident” ou avoir simplement filmé les conversations “pour pouvoir s’en rappeler” plus tard.

L’accusé, qui n’était pas présent pour le jugement de l’affaire, s’en tire grâce à l’interprétation du juge. Le parquet envisage de faire appel.