Brahim Cherabi conteste le coup de couteau mais Younis Bahou le contredit
Brahim Cherabi et Younis Bahou, accusés d'avoir commis l'assassinat de Rachid Moumen, ont été interrogés lundi devant la cour d'assises de Liège. Les deux hommes contestent avoir porté le coup de couteau mortel. Brahim Cherabi affirme qu'il ne détenait pas l'arme tandis que Younis Bahou, en aveux, prétend l'inverse.
Les faits reprochés à Brahim Cherabi (30 ans) et Younis Bahou (25 ans) se sont déroulés le 6 juin 2018 vers 17h30 dans le quartier de Bressoux (Liège). Rachid Moumen, un Liégeois âgé de 36 ans, a été tué d'un coup de couteau porté au sternum.
Selon Brahim Cherabi, le différend qui l'opposait à Rachid Moumen était né du projet d'emprunt d'une somme de 2.000 euros. Cherabi aurait sollicité ce prêt auprès de Rachid Moumen et aurait convenu qu'il devrait être remboursé par sa famille au Maroc. Mais les parents de l'accusé, au Maroc, n'auraient pas trouvé de solution de remboursement et Brahim Cherabi aurait renoncé à ce prêt. C'est, selon lui, la raison pour laquelle Rachid Moumen, qui s'était déjà organisé pour prêter cet argent, aurait entretenu une colère et l'aurait insulté avant de lui fixer un rendez-vous à Bressoux.
Il ne voulait pas se battre
"Je n'avais pas prévu d'aller à Bressoux pour une bagarre. J'ai voulu aller discuter et je n'avais aucune idée de ce qui allait se passer. Mon cousin Younis Bahou était énervé. Rachid Moumen est arrivé énervé aussi. Je n'avais pas d'arme, ni de bombe lacrymogène. Je l'ai repoussé. J'avais en main mon téléphone. Je ne sais pas si Rachid Moumen a été frappé avec un couteau. C'est après que j'ai vu les mains de mon cousin avec du sang et que j'ai vu un couteau. Mais je n'ai pas tué et je n'ai pas frappé avec un couteau", a soutenu Brahim Cherabi.
Malgré les témoins et des images vidéo, Brahim Cherabi soutien qu'il n'avait pas de couteau en main. C'est par la suite, face à des gens qui le poursuivaient pour le maîtriser, qu'il se serait emparé d'un couteau pour se mutiler et faire croire qu'il avait reçu des coups de couteau.
Younis nie tout
Younis Bahou affirme pour sa part qu'il s'était rendu à Bressoux pour récupérer un colis envoyé par sa mère du Maroc. Cherabi l'aurait préalablement prévenu qu'il risquait d'y avoir une altercation avec un boxeur.
"C'est pour cette raison que je me suis muni d'une bombe au poivre. Brahim Cherabi était devant un commerce. Quand je suis arrivé, Brahim Cherabi m'a montré un couteau. Rachid Moumen est arrivé juste après moi. Ils ont échangé directement des coups de poing. J'ai vu que Moumen était plus grand et j'ai utilisé la bombe pour lui faire peur. J'étais perdu, car je n'avais aucune raison de me battre avec quelqu'un que je ne connais pas. J'ai donné un coup de poing et j'ai ramassé plusieurs coups. L'idée de se lacérer les bras pour faire croire à une agression préalable au couteau est venue de Brahim Cherabi", a révélé Younis Bahou.
Selon Younis Bahou, la famille de Brahim Cherabi serait intervenue depuis le Maroc pour tenter d'influencer ses déclarations. Une somme de 100.000 euros lui aurait été proposée pour qu'il endosse la responsabilité des faits.
Les experts seront entendus mardi.
Retrouvez ici toute l’actualité de la région de Liège.
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