Condamnés pour avoir corrigé leurs enfants à l'aide d'une cravache: “Je croyais avoir bien fait”

La zone de police de Seraing avait été alertée par l'école où était scolarisé un des enfants pour dénoncer des faits de maltraitance graves, sévères et répétés. Le dossier initial évoquait des faits commis sur les trois enfants du couple.

Un médecin légiste avait relevé de nombreuses traces de coups sur un des enfants. Ces traces s'expliquaient par l'utilisation d'une chicotte, une sorte de cravache avec une tige en plastique destinée à infliger des corrections. "On m'a élevé de cette manière. Je croyais avoir bien fait en utilisant cette tradition africaine", avait annoncé le prévenu pour se défendre.

Le parquet avait évoqué un ensemble de faits comportant des préventions de traitements inhumains, de coups et blessures et de traitements dégradants.

Pour les faits retenus, le père a été condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis. Sa compagne a été condamnée à une peine de probation autonome de 14 mois.

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