Laisser traîner un code de carte bancaire peut coûter cher: une femme âgée ne récupère pas ses 7.000 euros volés

Il y a quelques semaines, une femme de 88 ans laisse entrer dans sa maison une personne se faisant passer pour un employé d’une société d’énergie. Deux jours plus tard, elle se rend compte que vingt retraits ont été effectués avec sa carte bancaire. Un total de 7.000 euros a disparu de son compte.

Quelques jours après, la femme âgée découvre que sa carte bancaire a été volée et le même jour, elle reçoit une lettre d’ING indiquant qu’il y avait peut-être eu une fraude. La femme âgée demande à la banque de lui rendre l’argent, mais sa demande est refusée parce qu’elle “a fait preuve d’une grave négligence en conservant le code PIN sur un papier à son domicile”.

L’Institut néerlandais de traitement des plaintes relatives aux services financiers a confirmé la décision de la banque et a affirmé que malgré son âge, la femme aurait dû mieux se protéger contre une éventuelle fraude. La femme a estimé qu’il ne devrait pas être possible de retirer de l’argent vingt fois en deux jours, car cela n’est pas dans ses habitudes. Elle affirme ne se rendre à la banque qu’une fois par mois et presque toujours dans la même agence.

Concernant cet argument, l’Institut néerlandais de traitement des plaintes relatives aux services financiers a noté que la banque ne devait pas surveiller où et à quelle fréquence les clients retirent de l’argent. Chez ING, la sonnette d’alarme ne se déclenche que lorsque l’argent est retiré au-delà d’un certain montant. Les vingt transactions étaient toutes inférieures à ce montant.