Le père de l’adolescent tué à Bondy témoigne: “J’aurais pu partir avec lui”
Aymen, un adolescent de 15 ans, a été tué par balle vendredi après-midi à Bondy. Son père, qui était à ses côtés lors du drame, a fait part pour BFMTV de sa vive émotion alors que deux frères, âgés de 17 et 27 ans, se sont présentés à la police samedi et ont été placés en garde à vue.
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Il a assisté à la mort de son fils. Vendredi après-midi, Ahmed se trouvait avec Aymen quand celui-ci a été tué, visé par un coup de feu, à l’espace Nelson Mandela, une maison pour les jeunes du quartier. “On voyait la personne qui frappait la porte [...] Lorsque la directrice a alors dit ‘qu’il ne fallait pas l’ouvrir’, il a sorti son arme et a visé directement depuis la boîte aux lettres de la porte d’entrée”, témoigne-t-il pour BFMTV.
“C’est mon fils... devant mes mains...”
“Il m’a dit: ‘j’ai mal’. J’ai regardé, il n’y avait rien sur lui, pas de sang, rien. Comme cela s’était passé vite on s’est dit que c’était des balles à blanc pour jouer mais c’était une vraie balle. Et là on a vu le sang qui commençait à couler”, poursuit Ahmed. Aymen “respire alors un petit peu mais ne parle pas” et ne réagit pas. “On a essayé de lui donner les premiers secours [...] Il est devenu un peu bleu, on a appelé les pompiers qui sont venus. Ils sont restés presque quarante minutes mais ils m’ont dit que c’était fini”.
“Il a tiré direct comme ça sans savoir combien il y avait de personnes. J’étais juste à côté, j’aurais pu partir avec Aymen. Il y avait 1m10 entre nous. Je ne peux pas l’oublier. C’est mon fils... devant mes mains... je n’ai jamais pensé que dans une bagarre entre deux enfants de 15 ans il y en a un qui vient et tire une balle comme ça. C’est grave”, raconte-t-il.
Deux frères se dénoncent, un différend depuis “près d’un an”
Deux frères, âgés de 17 et 27 ans, se sont présentés à la police samedi et ont été placés en garde à vue. “Il apparaît qu’un différend opposait la victime et ses agresseurs depuis près d’un an sans que l’origine ne soit, pour l’heure, connue”, a rapporté le parquet de Bobigny dans un communiqué.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une première altercation avait opposé la victime et deux individus vendredi. Les animateurs de la maison de quartier Nelson Mandela à Bondy étaient alors intervenus pour les séparer. Puis le père de l’adolescent était venu chercher son fils mais une seconde altercation l’avait opposé aux deux frères restés à proximité, selon le communiqué.
Vers 17 heures, “les deux individus circulant à bord d’un scooter revenaient sur place. Le passager arrière porteur d’une arme à feu se dirigeait devant la porte d’entrée de l’espace Nelson Mandela, glissait le canon dans l’entrebâillement de la boîte aux lettres (...) et faisait usage de son arme, blessant mortellement le jeune mineur”, atteint à la poitrine, a précisé le parquet.
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